Titre : | Lorenzaccio; On ne badine pas avec l'amour; Les Caprices de Marianne; Le Chandelier; Il ne faut jurer de rien | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Alfred de Musset, Auteur | Editeur : | Paris : Editions Flammarion | Année de publication : | 1988 | Collection : | GF num. 486 | Importance : | 536 pages | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-08-070486-3 | Prix : | 5€ | Note générale : | LORENZACCIO - Lorenzino, Lorenzetta, Renzo, Renzino: Musset module à l'infini les surnoms et les masques pour désigner Lorenzo de Médicis, androgyne à l'aspect maladif qui nourrit en secret un projet terrible. Lorenzaccio, cousin et favori du duc Alexandre, est un modèle de débauche qui a pourtant ses entrées chez ceux qui la déplorent. Il sait que son acte, désespéré mais nécessaire sur le plan privé, sera récupéré par le flux, transformé en geste public dérisoire sur le plan universel. De tirades cyniques en monologues poignants, Musset trace les contours d'une silhouette fantasmagorique qui se détache d'une Florence en pleine déchéance. Pris au piège de son jeu bien plus qu'Hamlet, Lorenzaccio cultive son drame. Non pas comme d'autres romantiques cultivent leur mélancolie, mais parce que c'est le seul lien qui lui reste avec la réalité. Musset, après l'échec cuisant de La Nuit vénitienne, décide de composer ses pièces sans les faire jouer. Son œuvre sera donc un théâtre de spectres et de visions fugitives où l'individu fait place à des types humains participant à l'histoire, modelée à souhait par un enfant, non pas du siècle mais de tous les temps.
ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR - Dans quel rêve, quel château, quel parc mélancolique sommes-nous? Le jeune seigneur Perdican devrait y épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible. Dans ce théâtre féérique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie.
LES CAPRICES DE MARIANNE - Octave, bohème et libertin, plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide et romanesque Coelio. Mais il n'obtient d'autre résultat que d'intéresser la jeune femme en sa propre faveur.
Par "caprice," elle lui offre un rendez-vous. Octave alors s'efface au profit de Coelio, mais le fait ainsi tomber dans un guet-apens. Drame de l'amitié autant que drame de l'amour, les Caprices sont surtout le drame de l'identité perdue. Coelio est le double d'Octave; Octave est "une autre Marianne."
Le chassé-croisé des personnages, divaguant comme Octave toujours ivre, errant comme Coelio définitivement perdu dans ses rêves, ou trottant comme Marianne allant et venant de chez elle à l'église au rythme des heures canoniales, fait du caprice à la Goya la figure même d'un destin cruel et absurde.Dans Les Caprices de Marianne, en 1833, Musset nous présente les deux visages d'une jeunesse désenchantée: d'un côté, le ténébreux Coelio, habité par un désespoir amoureux; de l'autre, son ami ironique, Octave, qui parie sur la dérision généralisée. Entre les deux, la capricieuse Marianne fait le mauvais choix - et Coelio est tué à la suite d'une méprise. Douloureuse impasse du romantisme: mourir d'amour ou ne plus croire en rien.
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LE CHANDELIER - Jacqueline, épouse d'un notaire, est la maîtresse d'un officier de la garnison.
Pour détourner les soupçons de son mari, elle fait passer un des clercs pour son amant. Mais celui-ci, très amoureux d'elle, découvre qu'on a voulu se servir de lui...
La femme, le mari, l'amant, cette pièce ressemble beaucoup à un vaudeville mais avec, par endroits, des tonalités tragiques qui lui donnent un genre tout à fait romantique.
IL NE FAUT JURER DE RIEN - Valentin, vingt-cinq ans, mène une vie de dandy vouée aux plaisirs et jure qu'il ne se mariera jamais, de peur d'être trompé. Quand son oncle, las de l'entretenir, lui propose de s'unir à Cécile de Mantes, une riche aristocrate, Valentin parie qu'il séduira incognito sa promise... dans le seul but de prouver qu'il ne doit pas épouser une jeune fille aussi sensible aux avances ! Cette comédie, l'une des plus gaies de Musset, démontre avec grâce et fantaisie qu'en amour du moins, on ne saurait jurer de rien. | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Théâtre Théâtre -- 19e siècle Théâtre romantique
| Mots-clés : | drame romantique Florence drame historique androgynie maladie débauche tyrannie révolte meurtre régicide mélancolie amour passion jalousie mort triangle amoureux couple tromperie |
Lorenzaccio; On ne badine pas avec l'amour; Les Caprices de Marianne; Le Chandelier; Il ne faut jurer de rien [texte imprimé] / Alfred de Musset, Auteur . - Editions Flammarion, 1988 . - 536 pages. - ( GF; 486) . ISBN : 978-2-08-070486-3 : 5€ LORENZACCIO - Lorenzino, Lorenzetta, Renzo, Renzino: Musset module à l'infini les surnoms et les masques pour désigner Lorenzo de Médicis, androgyne à l'aspect maladif qui nourrit en secret un projet terrible. Lorenzaccio, cousin et favori du duc Alexandre, est un modèle de débauche qui a pourtant ses entrées chez ceux qui la déplorent. Il sait que son acte, désespéré mais nécessaire sur le plan privé, sera récupéré par le flux, transformé en geste public dérisoire sur le plan universel. De tirades cyniques en monologues poignants, Musset trace les contours d'une silhouette fantasmagorique qui se détache d'une Florence en pleine déchéance. Pris au piège de son jeu bien plus qu'Hamlet, Lorenzaccio cultive son drame. Non pas comme d'autres romantiques cultivent leur mélancolie, mais parce que c'est le seul lien qui lui reste avec la réalité. Musset, après l'échec cuisant de La Nuit vénitienne, décide de composer ses pièces sans les faire jouer. Son œuvre sera donc un théâtre de spectres et de visions fugitives où l'individu fait place à des types humains participant à l'histoire, modelée à souhait par un enfant, non pas du siècle mais de tous les temps.
ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR - Dans quel rêve, quel château, quel parc mélancolique sommes-nous? Le jeune seigneur Perdican devrait y épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible. Dans ce théâtre féérique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie.
LES CAPRICES DE MARIANNE - Octave, bohème et libertin, plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide et romanesque Coelio. Mais il n'obtient d'autre résultat que d'intéresser la jeune femme en sa propre faveur.
Par "caprice," elle lui offre un rendez-vous. Octave alors s'efface au profit de Coelio, mais le fait ainsi tomber dans un guet-apens. Drame de l'amitié autant que drame de l'amour, les Caprices sont surtout le drame de l'identité perdue. Coelio est le double d'Octave; Octave est "une autre Marianne."
Le chassé-croisé des personnages, divaguant comme Octave toujours ivre, errant comme Coelio définitivement perdu dans ses rêves, ou trottant comme Marianne allant et venant de chez elle à l'église au rythme des heures canoniales, fait du caprice à la Goya la figure même d'un destin cruel et absurde.Dans Les Caprices de Marianne, en 1833, Musset nous présente les deux visages d'une jeunesse désenchantée: d'un côté, le ténébreux Coelio, habité par un désespoir amoureux; de l'autre, son ami ironique, Octave, qui parie sur la dérision généralisée. Entre les deux, la capricieuse Marianne fait le mauvais choix - et Coelio est tué à la suite d'une méprise. Douloureuse impasse du romantisme: mourir d'amour ou ne plus croire en rien.
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LE CHANDELIER - Jacqueline, épouse d'un notaire, est la maîtresse d'un officier de la garnison.
Pour détourner les soupçons de son mari, elle fait passer un des clercs pour son amant. Mais celui-ci, très amoureux d'elle, découvre qu'on a voulu se servir de lui...
La femme, le mari, l'amant, cette pièce ressemble beaucoup à un vaudeville mais avec, par endroits, des tonalités tragiques qui lui donnent un genre tout à fait romantique.
IL NE FAUT JURER DE RIEN - Valentin, vingt-cinq ans, mène une vie de dandy vouée aux plaisirs et jure qu'il ne se mariera jamais, de peur d'être trompé. Quand son oncle, las de l'entretenir, lui propose de s'unir à Cécile de Mantes, une riche aristocrate, Valentin parie qu'il séduira incognito sa promise... dans le seul but de prouver qu'il ne doit pas épouser une jeune fille aussi sensible aux avances ! Cette comédie, l'une des plus gaies de Musset, démontre avec grâce et fantaisie qu'en amour du moins, on ne saurait jurer de rien. Langues : Français ( fre) | |