Titre : | Théâtre : Platonov; Ivanov; Le génie des Bois; La Mouette; L'oncle Vania; Les Trois Soeurs; La Cerisaie; Sur la grand-route; Les méfaits du tabac; Le chant du cygne; L'ours; Une demande en mariage; Tatiana Répina; Le tragique malgré lui; Une noce; Le jubilé | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Anton Tchekhov, Auteur ; Denis Roche, Traducteur ; Anne Coldefy-Foucard, Traducteur ; Jean Bonamour, Présentateur | Editeur : | Paris : Robert Laffont | Année de publication : | 2003 | Collection : | Bouquins | Importance : | 860 pages | Prix : | 25€ | Note générale : | Ce volume invite à redécouvrir Tchékhov. Son théâtre d’abord. On trouvera ici les oeuvres complètes de l’auteur de La Cerisaie, y compris, donc, les divertissements en un acte qui, de la saynète au vaudeville, n’ont pas pris une ride. Leur verve parfois féroce aide à mieux comprendre pourquoi Tchékhov, contre ses admirateurs et ses metteurs en scène, soutenait que ses grandes pièces étaient comiques.
Quelques pièces exceptées (données dans une traduction originale d’Anne Coldefy-Faucard), la traduction est celle de Denis Roche, le premier à avoir popularisé Tchékhov en France, le seul traducteur qui ait connu personnellement l’écrivain.
C’est de même un Tchékhov « en son temps » qui est présenté, à travers ses écrits (correspondance, carnets) et des témoignages d’amis. Un Tchékhov ni plus ni moins authentique qu’un autre, sans doute, mais encore plus contradictoire, donc plus vivant et plus proche.
On croit connaître le « bon docteur » Tchékhov, ami des pauvres et philanthrope, le malade et le sceptique entre désespoir et rêves d’avenir. Connaît-on le Tchékhov passionné de vivre, entouré de jolies femmes, l’amateur de canulars et de cirques, le grand sportif et le grand voyageur ?
Ce Tchékhov-là, qu’agacent les propos sur sa « tendresse », sa « mélancolie » ou son « pessimisme », est un anticonformisme. Il se veut, à chaque instant, un homme libre. Il ne donne pas de leçons et ne veut pas en recevoir. Il refuse tous les embrigadements au nom du Peuple, du Progrès (auquel il croit), de l’Art et des Lumières. S’il entend travailler au bien commun, c’est parce qu’il trouve là son bonheur. Quant aux maîtres à penser, il les suspecte d’abuser de leur rente de situation médiatique, qu’ils appellent Tolstoï ou Diogène. Sa liberté à lui, c’est de vivre et penser totalement l’égalité naturelle entre tous les hommes. Tsiolkovski, le génial précurseur de la cosmonautique russe, avait un mot favori : « Je veux être un Tchékhov en science. » | Langues : | Français (fre) Langues originales : Russe (rus) | Catégories : | Théâtre Théâtre -- 19e siècle Théâtre -- 20e siècle
| Mots-clés : | anthologie comédie en 1 acte drame |
Théâtre : Platonov; Ivanov; Le génie des Bois; La Mouette; L'oncle Vania; Les Trois Soeurs; La Cerisaie; Sur la grand-route; Les méfaits du tabac; Le chant du cygne; L'ours; Une demande en mariage; Tatiana Répina; Le tragique malgré lui; Une noce; Le jubilé [texte imprimé] / Anton Tchekhov, Auteur ; Denis Roche, Traducteur ; Anne Coldefy-Foucard, Traducteur ; Jean Bonamour, Présentateur . - Robert Laffont, 2003 . - 860 pages. - ( Bouquins) . 25€ Ce volume invite à redécouvrir Tchékhov. Son théâtre d’abord. On trouvera ici les oeuvres complètes de l’auteur de La Cerisaie, y compris, donc, les divertissements en un acte qui, de la saynète au vaudeville, n’ont pas pris une ride. Leur verve parfois féroce aide à mieux comprendre pourquoi Tchékhov, contre ses admirateurs et ses metteurs en scène, soutenait que ses grandes pièces étaient comiques.
Quelques pièces exceptées (données dans une traduction originale d’Anne Coldefy-Faucard), la traduction est celle de Denis Roche, le premier à avoir popularisé Tchékhov en France, le seul traducteur qui ait connu personnellement l’écrivain.
C’est de même un Tchékhov « en son temps » qui est présenté, à travers ses écrits (correspondance, carnets) et des témoignages d’amis. Un Tchékhov ni plus ni moins authentique qu’un autre, sans doute, mais encore plus contradictoire, donc plus vivant et plus proche.
On croit connaître le « bon docteur » Tchékhov, ami des pauvres et philanthrope, le malade et le sceptique entre désespoir et rêves d’avenir. Connaît-on le Tchékhov passionné de vivre, entouré de jolies femmes, l’amateur de canulars et de cirques, le grand sportif et le grand voyageur ?
Ce Tchékhov-là, qu’agacent les propos sur sa « tendresse », sa « mélancolie » ou son « pessimisme », est un anticonformisme. Il se veut, à chaque instant, un homme libre. Il ne donne pas de leçons et ne veut pas en recevoir. Il refuse tous les embrigadements au nom du Peuple, du Progrès (auquel il croit), de l’Art et des Lumières. S’il entend travailler au bien commun, c’est parce qu’il trouve là son bonheur. Quant aux maîtres à penser, il les suspecte d’abuser de leur rente de situation médiatique, qu’ils appellent Tolstoï ou Diogène. Sa liberté à lui, c’est de vivre et penser totalement l’égalité naturelle entre tous les hommes. Tsiolkovski, le génial précurseur de la cosmonautique russe, avait un mot favori : « Je veux être un Tchékhov en science. » Langues : Français ( fre) Langues originales : Russe ( rus) |