[n° ou bulletin] Titre : | 14 - La Farce, un genre médiéval pour aujourd'hui ? | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Bernard Faivre, Directeur de publication, rédacteur en chef | Année de publication : | 1999 | Importance : | 118 p. | Format : | 15 x 24 cm | Note générale : | Est-ce bien la peine de s'intéresser à la farce en cette fin de XXème siècle ? D'aucuns pourront juger que cet "affrontement comique de personnages populaires cherchant à duper ou à dominer autrui" n'engendra que gaudrioles bien trop vulgaires pour qu'on s'y attarde. C'est bien sûr faire peu de cas de l'énorme succès européen de la farce et de sa "cousine" la commedia dell'arte entre le XVème et le XVIIème siècle. Les désirs humains, dans ce qu'ils ont d'élémentaire et de primordial -le "bas matériel et corporel" selon la formule de Bakhtine -y sont crûment exprimés, théâtralité ignoble qui ne choquait pas au Moyen Âge mais que les humanistes et les "doctes" combattirent avec rage -et avec succès. Chassée des théâtres, l'humeur farcesque se réfugia dans les parades de la foire, lesentrées de clowns et les numéros de cabaret ou de caf'conc'. Mais il faut attendre le tournant du XXème siècle pour assister à une véritable résurrection du farceur: Ubu roi de Jarry, théâtre anarchiste de Mirbeau et Malato, Mystère Bouffe de Maïakovski... Plus tard viendront Brecht et Ghelderode, puis Dario Fo et Alain Badiou... Le cinéma et la télévision offriront quant à eux un tremplin à ces autres "farceurs" que sont Charlie Chaplin, Tex Avery ou les Guignols de l'info... Et l'on se remet à "traduire" et à jouer des farces du Moyen Âge. | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Comédie Farces Théâtre -- Moyen Age Théâtre contemporain
| Mots-clés : | belgique | Note de contenu : | Présentation par Bernard Faivre, p. 7
Première partie. La farce médiévale entre
archaïsme et modernité
Bruno Roy : Le déguisement dans la farce :
problèmes d’identité, p. 13
Jelle Koopmans : Les modernités de la farce :
moder-nité historique, modernité actuelle, p. 21
Jean-Louis Hourdin : Monter des farces en l’an
2000, p. 30
Olivier Perrier : Les formes "mineures", p. 36
Régis Duqué : Trois farces pour un anniversaire,
p. 41
Régis Duqué : Compelotage ou Se faire mettre en
scène, p. 46
Deuxième partie. 1896-1998 : un siècle de
métamorphoses du farceur.
Philippe Ivernel : Politique, la farce ?, p. 55
Robert Abirached : Ubu farceur : le retour d’un
théâtre refoulé, p. 70
Georges Banu : Ubu à l’Est, p. 75
Francis Bordat : Charlot scato : le collant, le gluant
et le puant dans la farce chaplinesque, p. 77
Béatrice Picon-Vallin : L’avant-garde russe entre la
commedia dell’arte, la farce, le cirque et Chaplin,
p. 84
Nele Paxinou : Ghelderode, la farce et le rapport au
public, p. 95
Bernard Faivre : Deux avatars modernes du facesque : Tex Avery et les "Guignols de l'info", p. 99
Jean-Pierre Sarrazac : Douleur du comique, p. 113
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[n° ou bulletin] 14 - La Farce, un genre médiéval pour aujourd'hui ? [texte imprimé] / Bernard Faivre, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 1999 . - 118 p. ; 15 x 24 cm. Est-ce bien la peine de s'intéresser à la farce en cette fin de XXème siècle ? D'aucuns pourront juger que cet "affrontement comique de personnages populaires cherchant à duper ou à dominer autrui" n'engendra que gaudrioles bien trop vulgaires pour qu'on s'y attarde. C'est bien sûr faire peu de cas de l'énorme succès européen de la farce et de sa "cousine" la commedia dell'arte entre le XVème et le XVIIème siècle. Les désirs humains, dans ce qu'ils ont d'élémentaire et de primordial -le "bas matériel et corporel" selon la formule de Bakhtine -y sont crûment exprimés, théâtralité ignoble qui ne choquait pas au Moyen Âge mais que les humanistes et les "doctes" combattirent avec rage -et avec succès. Chassée des théâtres, l'humeur farcesque se réfugia dans les parades de la foire, lesentrées de clowns et les numéros de cabaret ou de caf'conc'. Mais il faut attendre le tournant du XXème siècle pour assister à une véritable résurrection du farceur: Ubu roi de Jarry, théâtre anarchiste de Mirbeau et Malato, Mystère Bouffe de Maïakovski... Plus tard viendront Brecht et Ghelderode, puis Dario Fo et Alain Badiou... Le cinéma et la télévision offriront quant à eux un tremplin à ces autres "farceurs" que sont Charlie Chaplin, Tex Avery ou les Guignols de l'info... Et l'on se remet à "traduire" et à jouer des farces du Moyen Âge. Langues : Français ( fre) Catégories : | Comédie Farces Théâtre -- Moyen Age Théâtre contemporain
| Mots-clés : | belgique | Note de contenu : | Présentation par Bernard Faivre, p. 7
Première partie. La farce médiévale entre
archaïsme et modernité
Bruno Roy : Le déguisement dans la farce :
problèmes d’identité, p. 13
Jelle Koopmans : Les modernités de la farce :
moder-nité historique, modernité actuelle, p. 21
Jean-Louis Hourdin : Monter des farces en l’an
2000, p. 30
Olivier Perrier : Les formes "mineures", p. 36
Régis Duqué : Trois farces pour un anniversaire,
p. 41
Régis Duqué : Compelotage ou Se faire mettre en
scène, p. 46
Deuxième partie. 1896-1998 : un siècle de
métamorphoses du farceur.
Philippe Ivernel : Politique, la farce ?, p. 55
Robert Abirached : Ubu farceur : le retour d’un
théâtre refoulé, p. 70
Georges Banu : Ubu à l’Est, p. 75
Francis Bordat : Charlot scato : le collant, le gluant
et le puant dans la farce chaplinesque, p. 77
Béatrice Picon-Vallin : L’avant-garde russe entre la
commedia dell’arte, la farce, le cirque et Chaplin,
p. 84
Nele Paxinou : Ghelderode, la farce et le rapport au
public, p. 95
Bernard Faivre : Deux avatars modernes du facesque : Tex Avery et les "Guignols de l'info", p. 99
Jean-Pierre Sarrazac : Douleur du comique, p. 113
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