| Titre : | Quad et Trio du fantôme, ... que nuages ..., Nacht und Träume | | Titre original : | L'épuisé | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Samuel Beckett, Auteur ; Gilles Deleuze, Auteur ; Edith Fournier, Traducteur | | Editeur : | Paris : Les éditions de Minuit | | Année de publication : | 1981 | | Importance : | 112 pages | | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7073-1389-8 | | Prix : | 9.50€ | | Note générale : | Quad, Trio du Fantôme, ... que nuages..., Nacht und Traüme font partie de ce que Deleuze nomme chez Beckett la langue des images et des espaces, celle qui « reste en rapport avec le langage, mais se dresse ou se tend dans ses trous, ses écarts ou ses silences. Tantôt elle opère elle-même en silence, tantôt elle se sert d’une voix enregistrée qui la présente, et, bien plus, elle force les paroles à devenir image, mouvement, chanson, poème. Sans doute naît-elle dans les romans et les nouvelles, passe-t-elle par le théâtre, mais c’est à la télévision qu’elle accomplit son opération propre, distincte des deux premières. Quad sera Espace avec silence et éventuellement musique. Trio du Fantôme sera Espace avec voix présentatrice et musique. ... que nuages... sera Image avec voix et poème. Nacht und Traüme sera Image avec silence, chanson et musique ». | | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | | Catégories : | Théâtre Théâtre -- 20e siècle Théâtre de l'absurde
| | Mots-clés : | absurde danseurs espace mouvement vie silence intervalle sans parole | | Note de contenu : | La pièce Quad se résume au presque rien de quatre danseurs aux silhouettes analogues. Couverts d’un long manteau à capuche, ils bougent au rythme de percussions le long des côtés d’un carré invisible au sol. Chaque danseur sort pour un moment du noir, suit son parcours et retourne au noir qui l’engloutit. La caméra fixe surplombe l’action des quatre figures qui dure une vingtaine de minutes. Le carré abstrait, les figures analogues, l’absence totale de parole, le mouvement de sortie des danseurs à la lumière et de retour à l’obscurité, sont propres à la dernière esthétique de Beckett, de plus en plus réduite à des idées essentielles. Le retour aux ténèbres, après le bref intervalle sur la scène, est un mouvement qui peut traduire celui de la vie. |
Quad et Trio du fantôme, ... que nuages ..., Nacht und Träume = L'épuisé [texte imprimé] / Samuel Beckett, Auteur ; Gilles Deleuze, Auteur ; Edith Fournier, Traducteur . - Paris : Les éditions de Minuit, 1981 . - 112 pages. ISBN : 978-2-7073-1389-8 : 9.50€ Quad, Trio du Fantôme, ... que nuages..., Nacht und Traüme font partie de ce que Deleuze nomme chez Beckett la langue des images et des espaces, celle qui « reste en rapport avec le langage, mais se dresse ou se tend dans ses trous, ses écarts ou ses silences. Tantôt elle opère elle-même en silence, tantôt elle se sert d’une voix enregistrée qui la présente, et, bien plus, elle force les paroles à devenir image, mouvement, chanson, poème. Sans doute naît-elle dans les romans et les nouvelles, passe-t-elle par le théâtre, mais c’est à la télévision qu’elle accomplit son opération propre, distincte des deux premières. Quad sera Espace avec silence et éventuellement musique. Trio du Fantôme sera Espace avec voix présentatrice et musique. ... que nuages... sera Image avec voix et poème. Nacht und Traüme sera Image avec silence, chanson et musique ». Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) | Catégories : | Théâtre Théâtre -- 20e siècle Théâtre de l'absurde
| | Mots-clés : | absurde danseurs espace mouvement vie silence intervalle sans parole | | Note de contenu : | La pièce Quad se résume au presque rien de quatre danseurs aux silhouettes analogues. Couverts d’un long manteau à capuche, ils bougent au rythme de percussions le long des côtés d’un carré invisible au sol. Chaque danseur sort pour un moment du noir, suit son parcours et retourne au noir qui l’engloutit. La caméra fixe surplombe l’action des quatre figures qui dure une vingtaine de minutes. Le carré abstrait, les figures analogues, l’absence totale de parole, le mouvement de sortie des danseurs à la lumière et de retour à l’obscurité, sont propres à la dernière esthétique de Beckett, de plus en plus réduite à des idées essentielles. Le retour aux ténèbres, après le bref intervalle sur la scène, est un mouvement qui peut traduire celui de la vie. |
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