Titre : | Théâtre élisabéthain tome 1 et 2 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Line Cottegnies, Présentateur ; François Laroque, Présentateur ; Jean-Marie Maguin, Présentateur | Editeur : | Bibliothèque de la Pléiade | Année de publication : | 2009 | Importance : | 3776 pages | Format : | 12cm x 18cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-012617-0 | Prix : | 153 euros | Note générale : | "L'histoire littéraire du siècle de Shakespeare est assez peu connue, et l'on croit volontiers que "l'homme aux myriades d'âmes" a régné sur son temps comme un grand roi inattendu et solitaire", disait Maeterlinck. De fait, le prodigieux répertoire de l'Âge d'or du théâtre anglais (appelé "élisabéthain", bien que les règnes de Jacques I?? et Charles I?? soient également concernés) paraît comme éclipsé par l'oeuvre de Shakespeare. Or il comprend des pièces majeures, dans la comédie, que Ben Jonson porte à son apogée, comme dans la tragédie qui, en Angleterre, se défie des règles classiques et pratique le mélange des genres. Maeterlinck ou Artaud ne s'y sont pas trompés, qui furent à la fois fascinés et révulsés par la noirceur de tragédies spectaculaires donnant libre cours aux passions les plus violentes, et électrisés par l'énergie qui se dégage des diamants noirs "infernalement vénéneux" composés par des "princes de l'horreur" (Maeterlinck encore). Ce répertoire fondamental a encore été assez peu porté à la scène en France, à l'exception peut-être de Dommage qu'elle soit une putain de John Ford, dont le succès de scandale ne s'est jamais démenti, ou de Volpone de Ben Jonson, mais via l'adaptation de Jules Romains. Cette anthologie donne à lire dans de nouvelles traductions un théâtre très varié - comédie des humeurs, comédie satirique, tragédie de vengeance, tragédie politique, tragédie domestique et tragi-comédie ; elle rend justice à une période flamboyante de la littérature anglaise et, au-delà du météore Marlowe et du grand Ben Jonson, fait mieux connaître les Dekker, Chapman, Middleton, Massinger, Ford ou Webster, pour qu'enfin Shakespeare puisse redevenir le contemporain de ses contemporains. | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Catégories : | Arts du spectacle Théâtre
| Mots-clés : | France Angleterre élizabethain | Résumé : | «L'histoire littéraire du siècle de Shakespeare est assez peu connue, et l'on croit volontiers que "l'homme aux myriades d'âmes" a régné sur son temps comme un grand roi inattendu et solitaire», disait Maeterlinck. De fait, le prodigieux répertoire de l'Âge d'or du théâtre anglais (appelé «élisabéthain», bien que les règnes de Jacques Ier et Charles Ier soient également concernés) paraît comme éclipsé par l'œuvre de Shakespeare. Or il comprend des pièces majeures, dans la comédie, que Ben Jonson porte à son apogée, comme dans la tragédie qui, en Angleterre, se défie des règles classiques et pratique le mélange des genres. Maeterlinck ou Artaud ne s'y sont pas trompés, qui furent à la fois fascinés et révulsés par la noirceur de tragédies spectaculaires donnant libre cours aux passions les plus violentes, et électrisés par l'énergie qui se dégage des diamants noirs «infernalement vénéneux» composés par des «princes de l'horreur» (Maeterlinck encore).
Ce répertoire fondamental a encore été assez peu porté à la scène en France, à l'exception peut-être de Dommage qu'elle soit une putain de John Ford, dont le succès de scandale ne s'est jamais démenti, ou de Volpone de Ben Jonson, mais via l'adaptation de Jules Romains. Cette anthologie donne à lire dans de nouvelles traductions un théâtre très varié – comédie des humeurs, comédie satirique, tragédie de vengeance, tragédie politique, tragédie domestique et tragi-comédie ; elle rend justice à une période flamboyante de la littérature anglaise et, au-delà du météore Marlowe et du grand Ben Jonson, fait mieux connaître les Dekker, Chapman, Middleton, Massinger, Ford ou Webster, pour qu'enfin Shakespeare puisse redevenir le contemporain de ses contemporains. | Note de contenu : | Volume 1
Thomas Norton et Thomas Sackville : Gorboduc.
John Lyly : Galatée.
Thomas Kyd : La Tragédie espagnole.
Henry Porter : Les Deux Mégères d'Abingdon.
Robert Greene : Frère Bacon et frère Bungay.
Christopher Marlowe : Le Juif de Malte.
George Peele : Le Conte de la bonne femme.
Anonyme : Arden de Faversham.
Christopher Marlowe : Édouard II – Le Docteur Faust.
Thomas Dekker : Le Jour de fête des cordonniers.
Thomas Heywood : Une Femme tuée par la bonté.
George Chapman : Bussy d'Amboise.
John Marston : Le Malcontent.
George Chapman, Ben Jonson et John Marston : Cap à l'Est.
Thomas Middleton : La Tragédie du vengeur.
Anonymes : Everyman – L'Homme face à la mort.
Volume 2
Ben Jonson : Volpone.
Francis Beaumont et John Fletcher : Le Chevalier de l'ardent pilon.
Thomas Dekker et Thomas Middleton : L'Enragée.
Ben Jonson : L'Alchimiste.
John Webster : Le Démon blanc – La Duchesse d'Amalfi.
Ben Jonson : La Foire de la Saint-Barthélemy.
Thomas Dekker, John Ford et William Rowley : La sorcière d'Edmonton.
Thomas Middleton et William Rowley : La Tragédie de l'échange.
Philip Massinger : L'Acteur romain.
John Ford : Dommage qu'elle soit une putain.
Richard Brome : Les Antipodes. |
Théâtre élisabéthain tome 1 et 2 [texte imprimé] / Line Cottegnies, Présentateur ; François Laroque, Présentateur ; Jean-Marie Maguin, Présentateur . - [S.l.] : Bibliothèque de la Pléiade, 2009 . - 3776 pages ; 12cm x 18cm. ISBN : 978-2-07-012617-0 : 153 euros "L'histoire littéraire du siècle de Shakespeare est assez peu connue, et l'on croit volontiers que "l'homme aux myriades d'âmes" a régné sur son temps comme un grand roi inattendu et solitaire", disait Maeterlinck. De fait, le prodigieux répertoire de l'Âge d'or du théâtre anglais (appelé "élisabéthain", bien que les règnes de Jacques I?? et Charles I?? soient également concernés) paraît comme éclipsé par l'oeuvre de Shakespeare. Or il comprend des pièces majeures, dans la comédie, que Ben Jonson porte à son apogée, comme dans la tragédie qui, en Angleterre, se défie des règles classiques et pratique le mélange des genres. Maeterlinck ou Artaud ne s'y sont pas trompés, qui furent à la fois fascinés et révulsés par la noirceur de tragédies spectaculaires donnant libre cours aux passions les plus violentes, et électrisés par l'énergie qui se dégage des diamants noirs "infernalement vénéneux" composés par des "princes de l'horreur" (Maeterlinck encore). Ce répertoire fondamental a encore été assez peu porté à la scène en France, à l'exception peut-être de Dommage qu'elle soit une putain de John Ford, dont le succès de scandale ne s'est jamais démenti, ou de Volpone de Ben Jonson, mais via l'adaptation de Jules Romains. Cette anthologie donne à lire dans de nouvelles traductions un théâtre très varié - comédie des humeurs, comédie satirique, tragédie de vengeance, tragédie politique, tragédie domestique et tragi-comédie ; elle rend justice à une période flamboyante de la littérature anglaise et, au-delà du météore Marlowe et du grand Ben Jonson, fait mieux connaître les Dekker, Chapman, Middleton, Massinger, Ford ou Webster, pour qu'enfin Shakespeare puisse redevenir le contemporain de ses contemporains. Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Catégories : | Arts du spectacle Théâtre
| Mots-clés : | France Angleterre élizabethain | Résumé : | «L'histoire littéraire du siècle de Shakespeare est assez peu connue, et l'on croit volontiers que "l'homme aux myriades d'âmes" a régné sur son temps comme un grand roi inattendu et solitaire», disait Maeterlinck. De fait, le prodigieux répertoire de l'Âge d'or du théâtre anglais (appelé «élisabéthain», bien que les règnes de Jacques Ier et Charles Ier soient également concernés) paraît comme éclipsé par l'œuvre de Shakespeare. Or il comprend des pièces majeures, dans la comédie, que Ben Jonson porte à son apogée, comme dans la tragédie qui, en Angleterre, se défie des règles classiques et pratique le mélange des genres. Maeterlinck ou Artaud ne s'y sont pas trompés, qui furent à la fois fascinés et révulsés par la noirceur de tragédies spectaculaires donnant libre cours aux passions les plus violentes, et électrisés par l'énergie qui se dégage des diamants noirs «infernalement vénéneux» composés par des «princes de l'horreur» (Maeterlinck encore).
Ce répertoire fondamental a encore été assez peu porté à la scène en France, à l'exception peut-être de Dommage qu'elle soit une putain de John Ford, dont le succès de scandale ne s'est jamais démenti, ou de Volpone de Ben Jonson, mais via l'adaptation de Jules Romains. Cette anthologie donne à lire dans de nouvelles traductions un théâtre très varié – comédie des humeurs, comédie satirique, tragédie de vengeance, tragédie politique, tragédie domestique et tragi-comédie ; elle rend justice à une période flamboyante de la littérature anglaise et, au-delà du météore Marlowe et du grand Ben Jonson, fait mieux connaître les Dekker, Chapman, Middleton, Massinger, Ford ou Webster, pour qu'enfin Shakespeare puisse redevenir le contemporain de ses contemporains. | Note de contenu : | Volume 1
Thomas Norton et Thomas Sackville : Gorboduc.
John Lyly : Galatée.
Thomas Kyd : La Tragédie espagnole.
Henry Porter : Les Deux Mégères d'Abingdon.
Robert Greene : Frère Bacon et frère Bungay.
Christopher Marlowe : Le Juif de Malte.
George Peele : Le Conte de la bonne femme.
Anonyme : Arden de Faversham.
Christopher Marlowe : Édouard II – Le Docteur Faust.
Thomas Dekker : Le Jour de fête des cordonniers.
Thomas Heywood : Une Femme tuée par la bonté.
George Chapman : Bussy d'Amboise.
John Marston : Le Malcontent.
George Chapman, Ben Jonson et John Marston : Cap à l'Est.
Thomas Middleton : La Tragédie du vengeur.
Anonymes : Everyman – L'Homme face à la mort.
Volume 2
Ben Jonson : Volpone.
Francis Beaumont et John Fletcher : Le Chevalier de l'ardent pilon.
Thomas Dekker et Thomas Middleton : L'Enragée.
Ben Jonson : L'Alchimiste.
John Webster : Le Démon blanc – La Duchesse d'Amalfi.
Ben Jonson : La Foire de la Saint-Barthélemy.
Thomas Dekker, John Ford et William Rowley : La sorcière d'Edmonton.
Thomas Middleton et William Rowley : La Tragédie de l'échange.
Philip Massinger : L'Acteur romain.
John Ford : Dommage qu'elle soit une putain.
Richard Brome : Les Antipodes. |
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