Titre : | Requiem pour une avant-garde | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Benoît Duteurtre, Auteur | Editeur : | Paris : Les Belles Lettres | Année de publication : | cop. 2006 | Importance : | 1 vol. (363 p.) | Format : | 20 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-251-44300-3 | Prix : | 23,20€ | Note générale : | À sa parution en 1995, Requiem pour une avant-garde a déclenché une vive polémique en prenant pour cible une certaine « musique contemporaine », transformée en nouvel académisme. Retraçant l'histoire de cette avant-garde officielle, l’auteur soulevait pour la première fois – dans le domaine musical – un débat également très vif à propos d’arts plastiques ou de littérature.
Avec cette édition revue, corrigée et complétée, Benoît Duteurtre enfonce le clou. Toujours dubitatif vis-à-vis d’une certaine « musique atonale », entachée par le sectarisme de Pierre Boulez et de son entourage toujours fervent admirateur de Messiaen, Steve Reich, John Adams ou Jean-Louis Florentz, il nous invite à redécouvrir le XXe siècle musical dans sa diversité. | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Arrangement (musique) Musique -- 20e siècle Musique contemporaine
| Résumé : | Cet essai sur la musique contemporaine trouve dans sa nouvelle édition entièrement remaniée et complétée un prolongement actuel à la vive polémique qu´il avait inaugurée en 1995. Cet ouvrage est une réflexion sur la musique contemporaine, sur «l´académisme d´avant-garde» et sur la façon dont un courant artistique historico-scientifique a pu masquer des mouvements plus vivants de la création. Retraçant l´histoire de la musique «atonale», (celle de Boulez, Stockhausen, Xenakis...), Benoît Duteurtre s´efforce d´analyser les raisons de son échec. Une autre partie du livre est consacrée à l´étude de la musique contemporaine tonale (celle de Reich, Adams, Gorecki...) qui a, selon lui, innové de façon plus convaincante. Face aux grands courants de la musique contemporaine, il propose une lecture différente de celle qui est habituellement enseignée en France. Il n´attaque pas l´art moderne mais un dogmatisme pseudo moderne. Il conteste l´idéologie du progrès en art, invite à réfléchir sur ce que Debussy appelle une beauté sensible , avant d´évoquer de stimulantes perspectives fondées notamment sur le métissage artistique. Benoît Duteurtre - traduit dans une dizaine de langues - est membre du comité de lecture des éditions Denoél. Il écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro et Paris Match. Il est également producteur à France Musique où il anime chaque samedi matin son émission : «Etonnez-moi Benoît». Sa comédie musicale Viva l´Opéra-Comique a obtenu un grand succès salle Favart, en mars 2004. La première édition de cet ouvrage a été publiée chez Robert Laffont en 1995. «L´un des mérites, parmi bien d´autres de l´essai de Benoît Duteurtre, Requiem pour une avant-garde, tient dans la clameur réactive par laquelle il a été accueilli. Quel cri unanime ! Quelle poussée d´indignation ! Quelle peur aboyante lancée contre ce livre ! Une nouvelle figure s´est révélée, là, dans la fièvre et le scandale. Un nouveau protagoniste de la comédie de la société est apparu. Une espèce de caractère , dans le genre La Bruyère, a donné de la voix, et c´est lui, c´est cette belle âme offensée, dont j´aimerais essayer de tirer le portrait, rapidement, pour le plaisir de prolonger, plutôt que de le paraphraser, le livre de Duteurtre. Mais comment l´appeler, cet individu qu´un simple bilan concernant la modernité artistique de la seconde moitié du XXe siècle, un ouvrage au ton serein, pourtant, documenté, pas même insultant, et consacré en grande partie à l´histoire du mouvement musical contemporain, est parvenu à jeter ainsi hors de lui ? Comment le baptiser, ce personnage ? Cet Anarchiste couronné qui se raccroche à sa couronne ? Ce Pensionné de la société ? Ce Transgresseur décoré ? Ce Non-conformiste subventionné et qui entend le rester ? Cet Avant-gardiste cramponné ? Ce Novateur à perpétuité et à subsides d´État ? Ce héros de l´aventure moderne en train de se défaire ? Qu´importe son nom, à vrai dire. Laissons-le dans l´imprécision, ça lui fera peut-être plaisir, lui qui a tant aimé «l´ouvert», «l´aléatoire», «l´inachevé», le «flottant». Saisissons-le en pleine action, plutôt, en pleine bouffée d´adrénaline et de réflexe de survie. C´est là, dans ses gesticulations vertueuses, dans ses sursauts d´outragé, que se manifeste son ultime visage : celui de quelqu´un qui avait mis, et depuis longtemps, tous les atouts modernistes dans son jeu, qui avait pris l´habitude de considérer le nouveau comme une rente de situation, et que l´on voit soudain courroucé parce qu´un jeune écrivain, en détaillant calmement ses exploits, en cherchant à le comprendre à travers ses pompes, ses oeuvres, ses propos, a osé finalement le problématiser.» | Note de contenu : | Prélude. L'art officiel
1. 1945-1960. Le livre de la genèse
2. Qu'est-ce que la musique atonale
3. 1960-1980. La dérive des continents
4. La modernité à travers les âges
5. 1980-1995. Le royaume d'Ubu
6. Paris n'est plus une fête
7. Parallèlement
Postlude. Au tournant du siècle |
Requiem pour une avant-garde [texte imprimé] / Benoît Duteurtre, Auteur . - Paris (F-75006) : Les Belles Lettres, cop. 2006 . - 1 vol. (363 p.) ; 20 cm. ISBN : 978-2-251-44300-3 : 23,20€ À sa parution en 1995, Requiem pour une avant-garde a déclenché une vive polémique en prenant pour cible une certaine « musique contemporaine », transformée en nouvel académisme. Retraçant l'histoire de cette avant-garde officielle, l’auteur soulevait pour la première fois – dans le domaine musical – un débat également très vif à propos d’arts plastiques ou de littérature.
Avec cette édition revue, corrigée et complétée, Benoît Duteurtre enfonce le clou. Toujours dubitatif vis-à-vis d’une certaine « musique atonale », entachée par le sectarisme de Pierre Boulez et de son entourage toujours fervent admirateur de Messiaen, Steve Reich, John Adams ou Jean-Louis Florentz, il nous invite à redécouvrir le XXe siècle musical dans sa diversité. Langues : Français ( fre) Catégories : | Arrangement (musique) Musique -- 20e siècle Musique contemporaine
| Résumé : | Cet essai sur la musique contemporaine trouve dans sa nouvelle édition entièrement remaniée et complétée un prolongement actuel à la vive polémique qu´il avait inaugurée en 1995. Cet ouvrage est une réflexion sur la musique contemporaine, sur «l´académisme d´avant-garde» et sur la façon dont un courant artistique historico-scientifique a pu masquer des mouvements plus vivants de la création. Retraçant l´histoire de la musique «atonale», (celle de Boulez, Stockhausen, Xenakis...), Benoît Duteurtre s´efforce d´analyser les raisons de son échec. Une autre partie du livre est consacrée à l´étude de la musique contemporaine tonale (celle de Reich, Adams, Gorecki...) qui a, selon lui, innové de façon plus convaincante. Face aux grands courants de la musique contemporaine, il propose une lecture différente de celle qui est habituellement enseignée en France. Il n´attaque pas l´art moderne mais un dogmatisme pseudo moderne. Il conteste l´idéologie du progrès en art, invite à réfléchir sur ce que Debussy appelle une beauté sensible , avant d´évoquer de stimulantes perspectives fondées notamment sur le métissage artistique. Benoît Duteurtre - traduit dans une dizaine de langues - est membre du comité de lecture des éditions Denoél. Il écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro et Paris Match. Il est également producteur à France Musique où il anime chaque samedi matin son émission : «Etonnez-moi Benoît». Sa comédie musicale Viva l´Opéra-Comique a obtenu un grand succès salle Favart, en mars 2004. La première édition de cet ouvrage a été publiée chez Robert Laffont en 1995. «L´un des mérites, parmi bien d´autres de l´essai de Benoît Duteurtre, Requiem pour une avant-garde, tient dans la clameur réactive par laquelle il a été accueilli. Quel cri unanime ! Quelle poussée d´indignation ! Quelle peur aboyante lancée contre ce livre ! Une nouvelle figure s´est révélée, là, dans la fièvre et le scandale. Un nouveau protagoniste de la comédie de la société est apparu. Une espèce de caractère , dans le genre La Bruyère, a donné de la voix, et c´est lui, c´est cette belle âme offensée, dont j´aimerais essayer de tirer le portrait, rapidement, pour le plaisir de prolonger, plutôt que de le paraphraser, le livre de Duteurtre. Mais comment l´appeler, cet individu qu´un simple bilan concernant la modernité artistique de la seconde moitié du XXe siècle, un ouvrage au ton serein, pourtant, documenté, pas même insultant, et consacré en grande partie à l´histoire du mouvement musical contemporain, est parvenu à jeter ainsi hors de lui ? Comment le baptiser, ce personnage ? Cet Anarchiste couronné qui se raccroche à sa couronne ? Ce Pensionné de la société ? Ce Transgresseur décoré ? Ce Non-conformiste subventionné et qui entend le rester ? Cet Avant-gardiste cramponné ? Ce Novateur à perpétuité et à subsides d´État ? Ce héros de l´aventure moderne en train de se défaire ? Qu´importe son nom, à vrai dire. Laissons-le dans l´imprécision, ça lui fera peut-être plaisir, lui qui a tant aimé «l´ouvert», «l´aléatoire», «l´inachevé», le «flottant». Saisissons-le en pleine action, plutôt, en pleine bouffée d´adrénaline et de réflexe de survie. C´est là, dans ses gesticulations vertueuses, dans ses sursauts d´outragé, que se manifeste son ultime visage : celui de quelqu´un qui avait mis, et depuis longtemps, tous les atouts modernistes dans son jeu, qui avait pris l´habitude de considérer le nouveau comme une rente de situation, et que l´on voit soudain courroucé parce qu´un jeune écrivain, en détaillant calmement ses exploits, en cherchant à le comprendre à travers ses pompes, ses oeuvres, ses propos, a osé finalement le problématiser.» | Note de contenu : | Prélude. L'art officiel
1. 1945-1960. Le livre de la genèse
2. Qu'est-ce que la musique atonale
3. 1960-1980. La dérive des continents
4. La modernité à travers les âges
5. 1980-1995. Le royaume d'Ubu
6. Paris n'est plus une fête
7. Parallèlement
Postlude. Au tournant du siècle |
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