Titre : | Théâtre complet 6 : Pièces, variantes, scènes retranchées, fragments, synopsis | Titre original : | Le jugement dernier; Un village sans homme; Un bal chez les esclaves; Pompéi; C'est le printemps ! - fragments | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Ödön von Horvàth, Auteur ; Henri Christophe, Traducteur ; Bernard Lortholary, Traducteur ; Jean-Yves Masson, Traducteur ; heinz Schwarzinger, Directeur artistique | Editeur : | Paris : L'arche | Année de publication : | 1997 | Importance : | 331 pages | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-85181-395-4 | Prix : | 25€ | Note générale : | Les pièces que réunit ce volume ont été écrites après 1933, alors que Hitler a déjà pris le pouvoir en Allemagne. Elles sont visibles avec celles de la période précédente. Dans ses "pièces populaires" où Horváth avait minutieusement décrit la montée du nazisme, il était l'observateur clairvoyant qui dissèque les maux de son temps. Après l'interdiction de représenter ses pièces en 1933, un autre aspect apparaît. Un Horváth devenu apatride cherche de nouveaux repères. L'observation seule, la description, aussi clairvoyantes et précises soient-elles, ne le satisfont plus. Des questions religieuses ou métaphysiques sont approchées. Le comique joue un rôle plus important et la forme s'inspire de concepts dramaturgiques plus classiques. | Langues : | Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) | Catégories : | Théâtre Théâtre -- 20e siècle Théâtre allemand
| Mots-clés : | métaphysique comique forme classique village rumeurs communauté gare | Note de contenu : | LE JUGEMENT DERNIER - L'histoire d'une bourgade anonyme engluée dans les convenances, où rumeurs et ragots semblent être l'unique ciment communautaire, où tout est figé dans un ordre immuable et faux, où même le retard des trains a sa régularité. Tel est le cercle dans lequel tourne l'existence d'Houdetz, le chef de gare. Existence entièrement accaparée par les nécessités du service, pauvre « vie » d'un rouage humain au bord du chemin de fer, humilié et harcelé par une femme jalouse dont il s'obstine très convenablement à prendre la défense devant les tiers.
Un homme bien sous tous rapports, comme on dit, y compris celui de son malheur conjugal. Rien à changer, donc - pas même ce malheur. Par conséquent, rien ne changera. Sauf accident, et plus si affinités... La pièce étant peu connue, on s'en voudrait d'en révéler davantage. Disons simplement que de surprises en coups de théâtre, le réalisme de Horváth se hisse jusqu'au fantastique, et que cette collision des genres, troublant les yeux du spectateur, ouvre sur des lointains où rôdent le mythe ou la folie. |
Théâtre complet 6 = Le jugement dernier; Un village sans homme; Un bal chez les esclaves; Pompéi; C'est le printemps ! - fragments : Pièces, variantes, scènes retranchées, fragments, synopsis [texte imprimé] / Ödön von Horvàth, Auteur ; Henri Christophe, Traducteur ; Bernard Lortholary, Traducteur ; Jean-Yves Masson, Traducteur ; heinz Schwarzinger, Directeur artistique . - Paris : L'arche, 1997 . - 331 pages. ISBN : 978-2-85181-395-4 : 25€ Les pièces que réunit ce volume ont été écrites après 1933, alors que Hitler a déjà pris le pouvoir en Allemagne. Elles sont visibles avec celles de la période précédente. Dans ses "pièces populaires" où Horváth avait minutieusement décrit la montée du nazisme, il était l'observateur clairvoyant qui dissèque les maux de son temps. Après l'interdiction de représenter ses pièces en 1933, un autre aspect apparaît. Un Horváth devenu apatride cherche de nouveaux repères. L'observation seule, la description, aussi clairvoyantes et précises soient-elles, ne le satisfont plus. Des questions religieuses ou métaphysiques sont approchées. Le comique joue un rôle plus important et la forme s'inspire de concepts dramaturgiques plus classiques. Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger) Catégories : | Théâtre Théâtre -- 20e siècle Théâtre allemand
| Mots-clés : | métaphysique comique forme classique village rumeurs communauté gare | Note de contenu : | LE JUGEMENT DERNIER - L'histoire d'une bourgade anonyme engluée dans les convenances, où rumeurs et ragots semblent être l'unique ciment communautaire, où tout est figé dans un ordre immuable et faux, où même le retard des trains a sa régularité. Tel est le cercle dans lequel tourne l'existence d'Houdetz, le chef de gare. Existence entièrement accaparée par les nécessités du service, pauvre « vie » d'un rouage humain au bord du chemin de fer, humilié et harcelé par une femme jalouse dont il s'obstine très convenablement à prendre la défense devant les tiers.
Un homme bien sous tous rapports, comme on dit, y compris celui de son malheur conjugal. Rien à changer, donc - pas même ce malheur. Par conséquent, rien ne changera. Sauf accident, et plus si affinités... La pièce étant peu connue, on s'en voudrait d'en révéler davantage. Disons simplement que de surprises en coups de théâtre, le réalisme de Horváth se hisse jusqu'au fantastique, et que cette collision des genres, troublant les yeux du spectateur, ouvre sur des lointains où rôdent le mythe ou la folie. |
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