Titre : | Mons, deux siècles d'art | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Josée Mambour-Deboulle, Auteur ; Baudouin Hambye, Auteur ; Fernand Martin, Auteur ; Eugène Mottoul, Auteur ; Emile Poumon, Auteur ; Lucie Tondreau, Auteur | Editeur : | Bruxelles : Les éditeurs d'art associés | Année de publication : | 1989 | Importance : | 160 pages | Présentation : | ill. coul. et n&b | Format : | 25 x 33 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-87103-057-1 | Note générale : | Que l’on veuille bien ne pas se méprendre sur le titre de l’ouvrage que nous vous présentons : ces “deux siècles, avec leur cohorte de plus de 300 artistes — peintres, graveurs et sculpteurs — embrassent la partie contemporaine d’une longue histoire inaugurée par des créateurs aussi marquants que Jean Provost (1462-1529) et Nicolas de Neufchatel (1527-1590). Dans une cité qui, à l’an mil. était déjà capitale du “Pays de Hainaut”, l’expression plastique n’a jamais été à cours de peintres, d’architectes, de sculpteurs.
Ds seront donc plus de 300, les créateurs qui, depuis 1800, illustreront à leur manière, c’est-à-dire avec le recul et la saveur que suscite une tradition régionale, les courants de la peinture post-néo-classique. Il s’agit, on s’en doute, d’un brillant répertoire dans lequel de fortes individualités alternent avec des mouvements, des groupes, des “cercles d’art” dans lesquels, comme il arrive souvent, les prises de positions solidaires ne font que marquer davantage les oppositions constructives, la convivialité créatrice n’ayant jamais masqué les quant-à-soi irréductibles. Preuve de vitalité, d’élan. Affirmation devant un public intéressé, ravi. Le Musée des Beaux-Arts de Mons n’est-il pas l’un des plus animés qui soient, et l’Académie, un perpétuel ferment ?
La peinture wallonne d’aujourd’hui ne serait pas — et de loin — ce qu’elle est sans le groupe Nervia, contrepoint discret mais puissant de l’expressionnisme flamand. Ni sans les surréalistes de “Haute Nuit”. Pas davantage sans de brèves et fulgurantes constellations nées au cours de ces vingt-cinq dernières années, tels “Hainaut 5”, confrontation excitante de tendances plaisamment divergentes, “Maka” et “Art Cru”, expression paroxysmique de l’angoisse, assaisonnée de violentes prises de positions au nom d’un néoréalisme implacable...
On s’en doute, un tel survol constitue, en édition d’art, une innovation attendue, à laquelle Josée Mambour, Fernand Martin et Emile Poumon ont apporté le meilleur de leur talent, et la clairvoyance convaincante de leurs connaissances. Nul amateur d’art ne résistera à la légitime curiosité qu’il éveille. | Langues : | Français (fre) | Catégories : | arts visuels Histoire de l'art
| Mots-clés : | peinture mons belgique gravure sculpture histoire de mons |
Mons, deux siècles d'art [texte imprimé] / Josée Mambour-Deboulle, Auteur ; Baudouin Hambye, Auteur ; Fernand Martin, Auteur ; Eugène Mottoul, Auteur ; Emile Poumon, Auteur ; Lucie Tondreau, Auteur . - Bruxelles (1180) : Les éditeurs d'art associés, 1989 . - 160 pages : ill. coul. et n&b ; 25 x 33 cm. ISSN : 2-87103-057-1 Que l’on veuille bien ne pas se méprendre sur le titre de l’ouvrage que nous vous présentons : ces “deux siècles, avec leur cohorte de plus de 300 artistes — peintres, graveurs et sculpteurs — embrassent la partie contemporaine d’une longue histoire inaugurée par des créateurs aussi marquants que Jean Provost (1462-1529) et Nicolas de Neufchatel (1527-1590). Dans une cité qui, à l’an mil. était déjà capitale du “Pays de Hainaut”, l’expression plastique n’a jamais été à cours de peintres, d’architectes, de sculpteurs.
Ds seront donc plus de 300, les créateurs qui, depuis 1800, illustreront à leur manière, c’est-à-dire avec le recul et la saveur que suscite une tradition régionale, les courants de la peinture post-néo-classique. Il s’agit, on s’en doute, d’un brillant répertoire dans lequel de fortes individualités alternent avec des mouvements, des groupes, des “cercles d’art” dans lesquels, comme il arrive souvent, les prises de positions solidaires ne font que marquer davantage les oppositions constructives, la convivialité créatrice n’ayant jamais masqué les quant-à-soi irréductibles. Preuve de vitalité, d’élan. Affirmation devant un public intéressé, ravi. Le Musée des Beaux-Arts de Mons n’est-il pas l’un des plus animés qui soient, et l’Académie, un perpétuel ferment ?
La peinture wallonne d’aujourd’hui ne serait pas — et de loin — ce qu’elle est sans le groupe Nervia, contrepoint discret mais puissant de l’expressionnisme flamand. Ni sans les surréalistes de “Haute Nuit”. Pas davantage sans de brèves et fulgurantes constellations nées au cours de ces vingt-cinq dernières années, tels “Hainaut 5”, confrontation excitante de tendances plaisamment divergentes, “Maka” et “Art Cru”, expression paroxysmique de l’angoisse, assaisonnée de violentes prises de positions au nom d’un néoréalisme implacable...
On s’en doute, un tel survol constitue, en édition d’art, une innovation attendue, à laquelle Josée Mambour, Fernand Martin et Emile Poumon ont apporté le meilleur de leur talent, et la clairvoyance convaincante de leurs connaissances. Nul amateur d’art ne résistera à la légitime curiosité qu’il éveille. Langues : Français ( fre) | |