Titre : | Paul Pourveur : Survivre à la fin des grandes histoires | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | UCL, Auteur | Editeur : | Carnières : Editions Lansman | Année de publication : | 2015 | Autre Editeur : | Louvain-la-neuve : Université catholique de Louvain. Faculté de philosophie, arts et lettres | Collection : | Chaire de poétique num. 11 | Importance : | 1 vol. (119 p.) | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-8071-0041-1 | Note générale : | Bibliogr. p. 118-119 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Belgique Pourveur, Paul (1952-...)
| Résumé : | Paul Pourveur
Survivre à la fin des Grandes Histoires
Sans vouloir être déterministe, du fait de mon bilinguisme, mon rapport au néerlandais ou au français est assez distant. Je ne maîtrise pas ces deux langues comme un vrai néerlandophone ou francophone. Je ne sais pas non plus quelle est ma langue maternelle. (...) Et dans ma tête cela se bouscule de temps en temps. Lorsque j'écris en néerlandais, des phrases arrivent en français, qui sont traduites automatiquement en néerlandais et vice-versa. (...) A un certain moment, j'ai cru que ce bilinguisme, le fait de ne pas entièrement maîtriser une langue, était un handicap. Mais je me suis accommodé de cette situation. Je n'ai pas fait l'erreur de me prendre pour un vrai néerlandophone ou un vrai francophone. De plus, en Belgique, se prendre pour un Flamand ou un Wallon a tout de suite des connotations politiques. Je suis devenu, en quelque sorte, comme un touriste dans les deux langues.
(4e de couv.) |
Paul Pourveur : Survivre à la fin des grandes histoires [texte imprimé] / UCL, Auteur . - Editions Lansman : Louvain-la-neuve : Université catholique de Louvain. Faculté de philosophie, arts et lettres, 2015 . - 1 vol. (119 p.) ; 21 cm. - ( Chaire de poétique; 11) . ISBN : 978-2-8071-0041-1 Bibliogr. p. 118-119 Langues : Français ( fre) Catégories : | Belgique Pourveur, Paul (1952-...)
| Résumé : | Paul Pourveur
Survivre à la fin des Grandes Histoires
Sans vouloir être déterministe, du fait de mon bilinguisme, mon rapport au néerlandais ou au français est assez distant. Je ne maîtrise pas ces deux langues comme un vrai néerlandophone ou francophone. Je ne sais pas non plus quelle est ma langue maternelle. (...) Et dans ma tête cela se bouscule de temps en temps. Lorsque j'écris en néerlandais, des phrases arrivent en français, qui sont traduites automatiquement en néerlandais et vice-versa. (...) A un certain moment, j'ai cru que ce bilinguisme, le fait de ne pas entièrement maîtriser une langue, était un handicap. Mais je me suis accommodé de cette situation. Je n'ai pas fait l'erreur de me prendre pour un vrai néerlandophone ou un vrai francophone. De plus, en Belgique, se prendre pour un Flamand ou un Wallon a tout de suite des connotations politiques. Je suis devenu, en quelque sorte, comme un touriste dans les deux langues.
(4e de couv.) |
| |