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Canzoni et sonate / Giovanni Gabrieli
Titre : Canzoni et sonate : per sonar con ogni sorte de instrumenti Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : Giovanni Gabrieli, Compositeur Editeur : Münich : Musikproduktion Jürgen Höflich Année de publication : 2010 Collection : Repertoire explorer Sous-collection : Study Score num. 964 Importance : 1 partition (278 p.) Format : 24 cm Note générale : Study score 964 Catégories : Orchestre Note de contenu : Canzon 1 à 17 - Sonata 18 à 21
Canzoni et sonate : per sonar con ogni sorte de instrumenti [partition musicale imprimée] / Giovanni Gabrieli, Compositeur . - Musikproduktion Jürgen Höflich, 2010 . - 1 partition (278 p.) ; 24 cm. - (Repertoire explorer. Study Score; 964) .
Study score 964
Catégories : Orchestre Note de contenu : Canzon 1 à 17 - Sonata 18 à 21
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1011317 8-X GAB CAN Partition musicale Bibliothèque ARTS². Musique Partitions de poche Disponible Le capitaine Henriot / François Auguste Gevaert
Titre : Le capitaine Henriot : Ouverture Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : François Auguste Gevaert, Compositeur Editeur : Münich : Musikproduktion Jürgen Höflich Année de publication : 2008 Collection : Repertoire explorer Sous-collection : The flemish music collection num. 537 Importance : 1 partition (28 p.) Format : 24 cm Langues : Néerlandais (dut) Français (fre) Allemand (ger) Anglais (eng) Catégories : Orchestre Résumé : François-Auguste Gevaert
(Huise, le 31 juillet 1828 – Bruxelles, le 24 décembre 1908)
Ouverture
Le capitaine Henriot
(1864)
Au dix-neuvième siècle, à travers toute l’Europe, bon nombre de musiciens et de compositeurs quittèrent leur pays pour aller à Paris. A la recherche de la reconnaissance du public et de la critique, à la recherche de la fortune aussi, beaucoup de débutants et de talents consacrés se sentirent attirés par cette ville qui fut, alors, considérée comme la ‘capitale de la musique’. En 1863, A.L. Maillot écrit à propos de la culture musicale parisienne les phrases suivantes: ‘Tout le monde parle musique, tout le monde s’occupe de cet art, tout le monde l’aime et s’y livre. C’est plus qu’un goût, plus qu’une mode, c’est un besoin.’ Il attire également l’attention sur la hiérarchie des genres musicaux: l’opéra surtout était populaire et jouissait du plus grand prestige. Le genre avait beaucoup de potentiel, le public parisien étant avide d’opéra. Selon François-Joseph Fétis, l’intérêt du public pour l’opéra était beaucoup plus grand à Paris que, par exemple, en Belgique : ‘Pour les habitants de Paris, un opéra nouveau est un événement auquel tout le monde s’intéresse; en Belgique, l’indifférence est invincible pour ce qui n’a pas obtenu la vogue ailleurs. Les opéras de Grisar, de Limnander et de Gevaert ont eu du succès à Bruxelles, à Gand, Liège et Anvers, parce qu’ils en avaient eu à Paris. ‘Quentin Durward’, s’il eût joué au théâtre de la Monnaie avant d’être applaudi à l’Opéra-Comique, n’aurait pas eu cinq représentations. Rien ne pourra changer ces dispositions du pays.’ Si un compositeur d’opéra voulait être applaudi dans son propre pays, ‘le baptême de Paris’ était indispensable. Une bonne première parisienne signifiait souvent le début d’une carrière internationale.
Fétis, qui était le professeur de Gevaert, ne considérait pas son élève comme compositeur d’opéra. Cependant, Gevaert composera toute une série d’opéras dont certains ont eu pas mal de succès. Gevaert a écrit ses premiers opéras pour Gand. Dans cette ville passent en première, le 26 mars 1948, le grand opéra en trois actes Hugues de Somerghem, et le 5 janvier 1949, l’opéra bouffe en un acte La comédie à la ville. Après avoir obtenu le Prix de Rome, Gevaert traverse la France, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne pour s’établir en fin de compte à Paris où passe en première, le 27 novembre 1853, Georgette, un opéra en un acte. Après cette première, sept autres opéras sont portés à la scène au Théâtre-Lyrique ou à l’Opéra-Comique, à savoir, Le billet de Marguerite (1854), Les lavandières de Santarem (1855), Quentin Durward (1858), Le diable au moulin (1859), La poularde de Caux (1861), Le château-trompette (1864) et Le capitaine Henriot (1864). Entre-temps, le compositeur belge écrit également l’opéra-comique Les deux amours pour l’opéra de Baden-Baden. Pour Paris, il écrit en outre le grand opéra Roger de Flor. Cette œuvre ne verra toutefois jamais le jour car, en 1867, l’auteur est nommé directeur de la musique à l’Opéra.
Le capitaine Henriot a donc été la dernière œuvre de Gevaert qui fut montée sur les planches d’un opéra parisien. Cet opéra-comique, créé le 29 décembre 1864, met en scène le célèbre baryton Joseph A.C. Couderc dans le rôle du capitaine et la légendaire mezzo-soprano Célestine Galli-Marié pour le rôle féminin principal. (Galli-Marié était alors au début de sa grande carrière. Le 12 août 1862, elle débute à l’Opéra-Comique dans La serva padrona de Pergolèse qui était d’ailleurs orchestré par Gevaert. Galli-Marié a été la première Mignon et elle a créé Carmen). Le livret du capitaine Henriot a été livré par Victorien Sardou et Gustave Vaëz. Vaëz était un acteur de théâtre actif dans le milieu de l’opéra parisien qui avait apporté aide et conseil à Gevaert quand celui-ci était arrivé à Paris. Avec ce livret, Gevaert a eu certains problèmes de censure, ‘le capitaine Henriot’ étant le pseudonyme de Henri de Navarre (1553-1610), héritier du trône de France. L’histoire qui se déroule lors des guerres de religion qui ont ravagé le royaume de France dans la seconde moitié du seizième siècle, et plus particulièrement, lors du siège de Paris par Henri de Navarre et son beau-frère Henri III raconte comment après l’assassinat de Henri III, Henri de Navarre – protestant – devient le premier souverain français de la dynastie des Bourbons. Avant de donner son consentement pour la représentation du capitaine Henriot, la commission de censure a voulu interpeller le ministre compétent par peur que Napoléon III se sente offensé par un opéra ayant comme protagoniste un roi français. Mais finalement Gevaert a pu monter son opéra sans problèmes, les opéras qui traitaient de sujets militaires entrelacés d’une belle histoire d’amour étant en vogue. Le capitaine Henriot est considéré comme l’un des meilleurs opéras de Gevaert. Hans von Bülow, par exemple, écrit que l’opéra vaut tout ce qu’ont produit Ambroise Thomas et Charles Gounod à eux deux. L’œuvre de Gevaert sera exécutée quatre-vingts fois à Paris et il y eut des exécutions à Lyon, La Haye, Bruxelles et Bruges (1871).
L’ouverture éclatante – basée en majeure partie sur la marche militaire – montre les thèmes principaux de l’opéra. Un de ces thèmes ne vient pas de Gevaert mais est emprunté au compositeur français Pierre Guédron (ca. 1565 - ca. 1619). Son air de cour Est-ce Mars est une mélodie qui jouissait d’une grande popularité. On la retrouve dans la collection de chants Nederlandtsche Gedenck-clanck de Valerius tout comme dans les manuscrits de luth anglais. L’air a également été utilisé par Samuel Scheidt et Jan Pieterszoon Sweelinck. Au dix-huitième siècle, ce chant de guerre tombe dans l’oubli mais grâce aux recueils de chants il est repris au dix-neuvième siècle entre autres par Jan Frans Willems sous le titre De tabak [Le tabac] dans son recueil Oude Vlaemsche liederen [Vieux Chants flamands] (1848). Charmé par la mélodie, Gevaert l’avait déjà introduit dans sa cantate Jacob van Artevelde (1863) et l’utilise à nouveau dans son ‘chant national’ Naar wijd en zijd [Aller de toutes parts]. La citation par Gevaert de ce chant de guerre français du temps de Henri IV dans Le capitaine Henriot placait l’opéra dans son contexte historique, ce qui fut beaucoup apprécié par le public.
Jan Dewilde (traduction Annick Mannekens)
Réédition d’une copie de la bibliothèque du Conservatoire Royal Flamand d’Anvers. Pour le matériel d’orchestre, veuillez vous adresser à la bibliothèque du Conservatoire Royal Flamand. Cette partition a été publiée en collaboration avec le Studiecentrum voor Vlaamse Muziek (www.svm.be).
François-Auguste GevaertLe capitaine Henriot : Ouverture [partition musicale imprimée] / François Auguste Gevaert, Compositeur . - Musikproduktion Jürgen Höflich, 2008 . - 1 partition (28 p.) ; 24 cm. - (Repertoire explorer. The flemish music collection; 537) .
Langues : Néerlandais (dut) Français (fre) Allemand (ger) Anglais (eng)
Catégories : Orchestre Résumé : François-Auguste Gevaert
(Huise, le 31 juillet 1828 – Bruxelles, le 24 décembre 1908)
Ouverture
Le capitaine Henriot
(1864)
Au dix-neuvième siècle, à travers toute l’Europe, bon nombre de musiciens et de compositeurs quittèrent leur pays pour aller à Paris. A la recherche de la reconnaissance du public et de la critique, à la recherche de la fortune aussi, beaucoup de débutants et de talents consacrés se sentirent attirés par cette ville qui fut, alors, considérée comme la ‘capitale de la musique’. En 1863, A.L. Maillot écrit à propos de la culture musicale parisienne les phrases suivantes: ‘Tout le monde parle musique, tout le monde s’occupe de cet art, tout le monde l’aime et s’y livre. C’est plus qu’un goût, plus qu’une mode, c’est un besoin.’ Il attire également l’attention sur la hiérarchie des genres musicaux: l’opéra surtout était populaire et jouissait du plus grand prestige. Le genre avait beaucoup de potentiel, le public parisien étant avide d’opéra. Selon François-Joseph Fétis, l’intérêt du public pour l’opéra était beaucoup plus grand à Paris que, par exemple, en Belgique : ‘Pour les habitants de Paris, un opéra nouveau est un événement auquel tout le monde s’intéresse; en Belgique, l’indifférence est invincible pour ce qui n’a pas obtenu la vogue ailleurs. Les opéras de Grisar, de Limnander et de Gevaert ont eu du succès à Bruxelles, à Gand, Liège et Anvers, parce qu’ils en avaient eu à Paris. ‘Quentin Durward’, s’il eût joué au théâtre de la Monnaie avant d’être applaudi à l’Opéra-Comique, n’aurait pas eu cinq représentations. Rien ne pourra changer ces dispositions du pays.’ Si un compositeur d’opéra voulait être applaudi dans son propre pays, ‘le baptême de Paris’ était indispensable. Une bonne première parisienne signifiait souvent le début d’une carrière internationale.
Fétis, qui était le professeur de Gevaert, ne considérait pas son élève comme compositeur d’opéra. Cependant, Gevaert composera toute une série d’opéras dont certains ont eu pas mal de succès. Gevaert a écrit ses premiers opéras pour Gand. Dans cette ville passent en première, le 26 mars 1948, le grand opéra en trois actes Hugues de Somerghem, et le 5 janvier 1949, l’opéra bouffe en un acte La comédie à la ville. Après avoir obtenu le Prix de Rome, Gevaert traverse la France, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne pour s’établir en fin de compte à Paris où passe en première, le 27 novembre 1853, Georgette, un opéra en un acte. Après cette première, sept autres opéras sont portés à la scène au Théâtre-Lyrique ou à l’Opéra-Comique, à savoir, Le billet de Marguerite (1854), Les lavandières de Santarem (1855), Quentin Durward (1858), Le diable au moulin (1859), La poularde de Caux (1861), Le château-trompette (1864) et Le capitaine Henriot (1864). Entre-temps, le compositeur belge écrit également l’opéra-comique Les deux amours pour l’opéra de Baden-Baden. Pour Paris, il écrit en outre le grand opéra Roger de Flor. Cette œuvre ne verra toutefois jamais le jour car, en 1867, l’auteur est nommé directeur de la musique à l’Opéra.
Le capitaine Henriot a donc été la dernière œuvre de Gevaert qui fut montée sur les planches d’un opéra parisien. Cet opéra-comique, créé le 29 décembre 1864, met en scène le célèbre baryton Joseph A.C. Couderc dans le rôle du capitaine et la légendaire mezzo-soprano Célestine Galli-Marié pour le rôle féminin principal. (Galli-Marié était alors au début de sa grande carrière. Le 12 août 1862, elle débute à l’Opéra-Comique dans La serva padrona de Pergolèse qui était d’ailleurs orchestré par Gevaert. Galli-Marié a été la première Mignon et elle a créé Carmen). Le livret du capitaine Henriot a été livré par Victorien Sardou et Gustave Vaëz. Vaëz était un acteur de théâtre actif dans le milieu de l’opéra parisien qui avait apporté aide et conseil à Gevaert quand celui-ci était arrivé à Paris. Avec ce livret, Gevaert a eu certains problèmes de censure, ‘le capitaine Henriot’ étant le pseudonyme de Henri de Navarre (1553-1610), héritier du trône de France. L’histoire qui se déroule lors des guerres de religion qui ont ravagé le royaume de France dans la seconde moitié du seizième siècle, et plus particulièrement, lors du siège de Paris par Henri de Navarre et son beau-frère Henri III raconte comment après l’assassinat de Henri III, Henri de Navarre – protestant – devient le premier souverain français de la dynastie des Bourbons. Avant de donner son consentement pour la représentation du capitaine Henriot, la commission de censure a voulu interpeller le ministre compétent par peur que Napoléon III se sente offensé par un opéra ayant comme protagoniste un roi français. Mais finalement Gevaert a pu monter son opéra sans problèmes, les opéras qui traitaient de sujets militaires entrelacés d’une belle histoire d’amour étant en vogue. Le capitaine Henriot est considéré comme l’un des meilleurs opéras de Gevaert. Hans von Bülow, par exemple, écrit que l’opéra vaut tout ce qu’ont produit Ambroise Thomas et Charles Gounod à eux deux. L’œuvre de Gevaert sera exécutée quatre-vingts fois à Paris et il y eut des exécutions à Lyon, La Haye, Bruxelles et Bruges (1871).
L’ouverture éclatante – basée en majeure partie sur la marche militaire – montre les thèmes principaux de l’opéra. Un de ces thèmes ne vient pas de Gevaert mais est emprunté au compositeur français Pierre Guédron (ca. 1565 - ca. 1619). Son air de cour Est-ce Mars est une mélodie qui jouissait d’une grande popularité. On la retrouve dans la collection de chants Nederlandtsche Gedenck-clanck de Valerius tout comme dans les manuscrits de luth anglais. L’air a également été utilisé par Samuel Scheidt et Jan Pieterszoon Sweelinck. Au dix-huitième siècle, ce chant de guerre tombe dans l’oubli mais grâce aux recueils de chants il est repris au dix-neuvième siècle entre autres par Jan Frans Willems sous le titre De tabak [Le tabac] dans son recueil Oude Vlaemsche liederen [Vieux Chants flamands] (1848). Charmé par la mélodie, Gevaert l’avait déjà introduit dans sa cantate Jacob van Artevelde (1863) et l’utilise à nouveau dans son ‘chant national’ Naar wijd en zijd [Aller de toutes parts]. La citation par Gevaert de ce chant de guerre français du temps de Henri IV dans Le capitaine Henriot placait l’opéra dans son contexte historique, ce qui fut beaucoup apprécié par le public.
Jan Dewilde (traduction Annick Mannekens)
Réédition d’une copie de la bibliothèque du Conservatoire Royal Flamand d’Anvers. Pour le matériel d’orchestre, veuillez vous adresser à la bibliothèque du Conservatoire Royal Flamand. Cette partition a été publiée en collaboration avec le Studiecentrum voor Vlaamse Muziek (www.svm.be).
François-Auguste GevaertRéservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1000085 8-X GEV CAP Partition musicale Bibliothèque ARTS². Musique Partitions de poche Disponible Le carilloneur de Bruges / Albert Grisar
Titre : Le carilloneur de Bruges Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : Albert Grisar, Compositeur Editeur : Münich : Musikproduktion Jürgen Höflich Année de publication : 2005 Collection : Opera explorer Sous-collection : The flemish music collection num. 35 Importance : 1 partition (483 p.) Format : 23 cm Langues : Français (fre) Allemand (ger) Anglais (eng) (nla) Catégories : Orchestre Résumé : Albert Grisar
(Anvers, 26 décembre 1808 - Asnières, 15 juin 1869)
Le Carillonneur de Bruges
(1852)
Dans l’ensemble de l’œuvre d’Albert Grisar, compositeur renommé pour ses opéras bouffes, l’opéra historique Le Carillonneur de Bruges constitue une œuvre à part. Comment un sujet aussi flamand que celui de l’occupation espagnole et du carillon ait pu arrivé jusque au librettiste français, Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges, n’est pas clair du tout. Etait-ce Grisar qui lui avait demandé d’écrire le livret, ou, était-ce, au contraire, de Saint-Georges qui avait opté pour un thème flamand afin de pouvoir travailler avec Grisar ?
Cet opéra en trois actes a comme décor la ville de Bruges sous la domination espagnole et comme protagoniste le vieux Carillonneur Mathéus Claës, un personnage qui ressemble au Quasimodo de Hugo mais qui, lui, est devenu sourd à cause du carillonnement de ses cloches bien-aimées. Cette surdité est d’ailleurs un élément dramatique important dans le déroulement de l’histoire.
Quand les Espagnols s’emparent de sa ville bien-aimée et baissent le drapeau flamand, Mathéus, patriote, a la mort dans l’âme. Sa fille, Béatrix, est amoureuse de Wilhem, un «capitaine au service de l’Espagne». Contrairement à la thématique shakespearienne de Roméo et Juliette, Mathéus accepte que Wilhem épouse sa fille. Or, le neveu de Mathéus, l’aubergiste Van Bruck, et sa nièce Mésangère vont semer la discorde en prétendant que Béatrix a un amant secret qui lui rend visite la nuit. Cela perturbe considérablement Wilhem et Mathéus. Le secret que garde Béatrix est cependant d’un tout autre ordre : elle cache chez elle le fils de Marie de Brabant. Nonobstant la séquestration par Philippe II de la comtesse, celle-ci a réussi à se marier secrètement et à accoucher d’un héritier. Béatrix, en tant que sœur de lait de la comtesse, empêche ainsi au petit garçon de tomber entre les mains de l’ennemi espagnol.
Un jour que, Mésangère, une chanteuse populaire qui vend des images de la Sainte Vierge, rend visite à Béatrix, elle est suivie par don Juan d’Hermosa, le gouverneur espagnol, et quelques-uns de ses officiers. Séduit par les charmes de Mésangère, celui-ci fait honneur à son nom et demande à la belle de chanter pour lui. Après que Mésangère lui a chanté une chanson espagnole évoquant l’histoire du noble hidalgo Giuseppé qui fut trompé, un confident du gouverneur vient lui rapporter que la comtesse s’est enfuie. Quand le gouverneur menace alors de fouiller la maison de Béatrix où dort paisiblement le petit garçon de Marie de Brabant, la comtesse quitte sa cachette et se livre à l’ennemi. Au moment où le chœur rend hommage au drapeau de la Flandre, Mathéus retrouve l’ouïe et entend sonner ses cloches : Mes cloches, c’est bien là votre voix! Ensuite, Van Bruck, pris de boisson, confie à un des hommes du gouverneur qu’il a vu Béatrix portant un enfant dans les bras. Il a raconté cela en présence de Mathéus sans savoir que celui-ci pouvait l’entendre. Dans ces propos, Mathéus voit la preuve que sa fille a un enfant de son amant. Le gouverneur, par contre, réalise qu’il pourrait bien s’agir du fils de la comtesse. Aussi Béatrix persiste-t-elle à faire croire à tout le monde que l’enfant est le sien et elle affronte la colère de son père : Père! Je viens demander grâce, si vous saviez... si j’osais dire, j’ai juré! de me taire hélas. Mathéus rejette sa fille et la chasse.
L’insurrection contre les Espagnols se fera à Noël, et le signal sera donné la nuit par Mathéus et ses cloches. Alors qu’il sonne le carillon, Mésangère lui apporte une lettre de sa fille dans laquelle Béatrix écrit qu’étant donné son impossibilité de révéler la vérité elle se jettera de la tour au son des cloches. Effaré, Mathéus cesse le carillonnement, mais à cet instant, il entend un cri perçant. Il pense que sa fille est passée à l’acte mais heureusement Van Bulck a pu l’en empêcher et l’opéra se termine par un hommage au drapeau de la Flandre. Ce qui n’a pas empêché Grisar et Saint-Georges de dédier cet opéra d’inspiration patriotique à «sa Majesté Léopold Ier, Roi des Belges».
Le Carillonneur de Bruges fut présenté à l’Opéra-Comique de Paris le 20 février 1852. Aucune peine n’est épargnée quant à la mise en scène et Grisar a pu travailler avec une distribution de rêve. La basse Bataille, grand comédien a ajouté au rôle de Mathéus une touche comique. Le rôle de Béatrix est interprété par la débutante Palmyre Wertheimber, contralto. Cette interprétation marqua, pour cette jeune femme de vingt ans le début d’une grande carrière internationale. La soprano, Marie Félix-Miolan - dont l’interprétation, plus tard, de la prima donna Miolan-Carvalho au Théâtre-Lyrique connaîtra un grand succès - joue le rôle de Mésangère. Quant au personnage de Van Bulck, celui-ci est interprété par Charles-Louis Sainte-Foy, ténor bouffe s’étant produit dans plus de soixante premières mondiales, parmi lesquelles Les Porcherons et Le Joaillier de Saint-James de Grisar.
L’aria de Mésangère où celle-ci chante les mésaventures du «noble hidalgo Guiseppé» constitue un des grands succès de l’opéra. Dans la Revue et Gazette musicale de Paris du 22 février 1852, le critique Henri Blanchard a donné de cette aria écrite sur le modèle du boléro espagnol une description élogieuse : «cette perle de mélodie enchâssée dans une harmonie légère et brillante qui en fait ressortir au mieux le caractère ibérien.» Le chœur des buveurs de bière dans le troisième acte a également été applaudi.
Bien que la vocation de Grisar fût l’opéra-bouffe, il montre, avec ce livret, des ambitions plus sérieuses. Pour certains critiques, le livret est plutôt d’inspiration politique que dramatique, et, le sujet plus apte à Giacomo Meyerbeer. Un journaliste considère le livret comme «une erreur d’un homme de talent», tandis que Henri Blanchard écrit : «Sur ce tableau coloré des passions ardentes du Moyen-Âge, le compositeur a jeté des chants et une harmonie de toutes les époques. Il a tenté de faire de l’Orlando Lassus, du Bach, car il s’est essayé au style fugué dans un morceau bachique; du Grétry, du Méhul, du Boieldieu, de l’Hérold et jusqu’à du Verdi, dans les masses vocales et les détonations de l’instrumentation. Ce qui lui a le mieux réussi, c’est quand il a fait du Grisar, de l’harmonie et des mélodies faciles (...). L’ouverture témoigne du respect du compositeur pour la vieille et bonne forme de ces préfaces musicales.» Grisar a bien su se servir du crescendo à la Rossini. En outre, les imitations de cloches que produit l’orchestre à certains moments de l’action conféraient à l’ensemble un attrait supplémentaire.
Avec l’opéra, Grisar a brodé sur la tradition de son compatriote André-Modeste Grétry. Il avait le don de la mélodie, sa façon de mettre un dialogue sur musique était incomparable et ses œuvres respirent généralement la finesse, le charme et l’esprit. Ses opéras reçoivent l’approbation du public et de ses collègues. Dans un article sur «la musique bouffe», une sommité comme Jacques Offenbach nomme Grétry, Rossini et Grisar d’un trait. Après sa mort, ce compositeur flamand qui a passé la plus grande partie de sa carrière à Paris est loué par la presse de la musique française comme «l’un des compositeurs les plus aimés de l’école française» et comme un «savant et fécond mélodiste». Avec Le Carillonneur de Bruges, Grisar a attiré l’attention des Parisiens sur Bruges et le carillon bien avant Georges Rodenbach avec Bruges-la-morte (1892) et Le Carillonneur (1897).
Jan Dewilde, 2005 (traduction: Annick Mannekens)
Pour la location du materiel: Muziekbibliotheek VRO-VRK/Albertina-bibliotheek, Brussel
Réimpression d'un exemplaire de la Bibliothèque du Conservatoire d'Anvers.Le carilloneur de Bruges [partition musicale imprimée] / Albert Grisar, Compositeur . - Musikproduktion Jürgen Höflich, 2005 . - 1 partition (483 p.) ; 23 cm. - (Opera explorer. The flemish music collection; 35) .
Langues : Français (fre) Allemand (ger) Anglais (eng) (nla)
Catégories : Orchestre Résumé : Albert Grisar
(Anvers, 26 décembre 1808 - Asnières, 15 juin 1869)
Le Carillonneur de Bruges
(1852)
Dans l’ensemble de l’œuvre d’Albert Grisar, compositeur renommé pour ses opéras bouffes, l’opéra historique Le Carillonneur de Bruges constitue une œuvre à part. Comment un sujet aussi flamand que celui de l’occupation espagnole et du carillon ait pu arrivé jusque au librettiste français, Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges, n’est pas clair du tout. Etait-ce Grisar qui lui avait demandé d’écrire le livret, ou, était-ce, au contraire, de Saint-Georges qui avait opté pour un thème flamand afin de pouvoir travailler avec Grisar ?
Cet opéra en trois actes a comme décor la ville de Bruges sous la domination espagnole et comme protagoniste le vieux Carillonneur Mathéus Claës, un personnage qui ressemble au Quasimodo de Hugo mais qui, lui, est devenu sourd à cause du carillonnement de ses cloches bien-aimées. Cette surdité est d’ailleurs un élément dramatique important dans le déroulement de l’histoire.
Quand les Espagnols s’emparent de sa ville bien-aimée et baissent le drapeau flamand, Mathéus, patriote, a la mort dans l’âme. Sa fille, Béatrix, est amoureuse de Wilhem, un «capitaine au service de l’Espagne». Contrairement à la thématique shakespearienne de Roméo et Juliette, Mathéus accepte que Wilhem épouse sa fille. Or, le neveu de Mathéus, l’aubergiste Van Bruck, et sa nièce Mésangère vont semer la discorde en prétendant que Béatrix a un amant secret qui lui rend visite la nuit. Cela perturbe considérablement Wilhem et Mathéus. Le secret que garde Béatrix est cependant d’un tout autre ordre : elle cache chez elle le fils de Marie de Brabant. Nonobstant la séquestration par Philippe II de la comtesse, celle-ci a réussi à se marier secrètement et à accoucher d’un héritier. Béatrix, en tant que sœur de lait de la comtesse, empêche ainsi au petit garçon de tomber entre les mains de l’ennemi espagnol.
Un jour que, Mésangère, une chanteuse populaire qui vend des images de la Sainte Vierge, rend visite à Béatrix, elle est suivie par don Juan d’Hermosa, le gouverneur espagnol, et quelques-uns de ses officiers. Séduit par les charmes de Mésangère, celui-ci fait honneur à son nom et demande à la belle de chanter pour lui. Après que Mésangère lui a chanté une chanson espagnole évoquant l’histoire du noble hidalgo Giuseppé qui fut trompé, un confident du gouverneur vient lui rapporter que la comtesse s’est enfuie. Quand le gouverneur menace alors de fouiller la maison de Béatrix où dort paisiblement le petit garçon de Marie de Brabant, la comtesse quitte sa cachette et se livre à l’ennemi. Au moment où le chœur rend hommage au drapeau de la Flandre, Mathéus retrouve l’ouïe et entend sonner ses cloches : Mes cloches, c’est bien là votre voix! Ensuite, Van Bruck, pris de boisson, confie à un des hommes du gouverneur qu’il a vu Béatrix portant un enfant dans les bras. Il a raconté cela en présence de Mathéus sans savoir que celui-ci pouvait l’entendre. Dans ces propos, Mathéus voit la preuve que sa fille a un enfant de son amant. Le gouverneur, par contre, réalise qu’il pourrait bien s’agir du fils de la comtesse. Aussi Béatrix persiste-t-elle à faire croire à tout le monde que l’enfant est le sien et elle affronte la colère de son père : Père! Je viens demander grâce, si vous saviez... si j’osais dire, j’ai juré! de me taire hélas. Mathéus rejette sa fille et la chasse.
L’insurrection contre les Espagnols se fera à Noël, et le signal sera donné la nuit par Mathéus et ses cloches. Alors qu’il sonne le carillon, Mésangère lui apporte une lettre de sa fille dans laquelle Béatrix écrit qu’étant donné son impossibilité de révéler la vérité elle se jettera de la tour au son des cloches. Effaré, Mathéus cesse le carillonnement, mais à cet instant, il entend un cri perçant. Il pense que sa fille est passée à l’acte mais heureusement Van Bulck a pu l’en empêcher et l’opéra se termine par un hommage au drapeau de la Flandre. Ce qui n’a pas empêché Grisar et Saint-Georges de dédier cet opéra d’inspiration patriotique à «sa Majesté Léopold Ier, Roi des Belges».
Le Carillonneur de Bruges fut présenté à l’Opéra-Comique de Paris le 20 février 1852. Aucune peine n’est épargnée quant à la mise en scène et Grisar a pu travailler avec une distribution de rêve. La basse Bataille, grand comédien a ajouté au rôle de Mathéus une touche comique. Le rôle de Béatrix est interprété par la débutante Palmyre Wertheimber, contralto. Cette interprétation marqua, pour cette jeune femme de vingt ans le début d’une grande carrière internationale. La soprano, Marie Félix-Miolan - dont l’interprétation, plus tard, de la prima donna Miolan-Carvalho au Théâtre-Lyrique connaîtra un grand succès - joue le rôle de Mésangère. Quant au personnage de Van Bulck, celui-ci est interprété par Charles-Louis Sainte-Foy, ténor bouffe s’étant produit dans plus de soixante premières mondiales, parmi lesquelles Les Porcherons et Le Joaillier de Saint-James de Grisar.
L’aria de Mésangère où celle-ci chante les mésaventures du «noble hidalgo Guiseppé» constitue un des grands succès de l’opéra. Dans la Revue et Gazette musicale de Paris du 22 février 1852, le critique Henri Blanchard a donné de cette aria écrite sur le modèle du boléro espagnol une description élogieuse : «cette perle de mélodie enchâssée dans une harmonie légère et brillante qui en fait ressortir au mieux le caractère ibérien.» Le chœur des buveurs de bière dans le troisième acte a également été applaudi.
Bien que la vocation de Grisar fût l’opéra-bouffe, il montre, avec ce livret, des ambitions plus sérieuses. Pour certains critiques, le livret est plutôt d’inspiration politique que dramatique, et, le sujet plus apte à Giacomo Meyerbeer. Un journaliste considère le livret comme «une erreur d’un homme de talent», tandis que Henri Blanchard écrit : «Sur ce tableau coloré des passions ardentes du Moyen-Âge, le compositeur a jeté des chants et une harmonie de toutes les époques. Il a tenté de faire de l’Orlando Lassus, du Bach, car il s’est essayé au style fugué dans un morceau bachique; du Grétry, du Méhul, du Boieldieu, de l’Hérold et jusqu’à du Verdi, dans les masses vocales et les détonations de l’instrumentation. Ce qui lui a le mieux réussi, c’est quand il a fait du Grisar, de l’harmonie et des mélodies faciles (...). L’ouverture témoigne du respect du compositeur pour la vieille et bonne forme de ces préfaces musicales.» Grisar a bien su se servir du crescendo à la Rossini. En outre, les imitations de cloches que produit l’orchestre à certains moments de l’action conféraient à l’ensemble un attrait supplémentaire.
Avec l’opéra, Grisar a brodé sur la tradition de son compatriote André-Modeste Grétry. Il avait le don de la mélodie, sa façon de mettre un dialogue sur musique était incomparable et ses œuvres respirent généralement la finesse, le charme et l’esprit. Ses opéras reçoivent l’approbation du public et de ses collègues. Dans un article sur «la musique bouffe», une sommité comme Jacques Offenbach nomme Grétry, Rossini et Grisar d’un trait. Après sa mort, ce compositeur flamand qui a passé la plus grande partie de sa carrière à Paris est loué par la presse de la musique française comme «l’un des compositeurs les plus aimés de l’école française» et comme un «savant et fécond mélodiste». Avec Le Carillonneur de Bruges, Grisar a attiré l’attention des Parisiens sur Bruges et le carillon bien avant Georges Rodenbach avec Bruges-la-morte (1892) et Le Carillonneur (1897).
Jan Dewilde, 2005 (traduction: Annick Mannekens)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1000086 8-X GRI CAR Partition musicale Bibliothèque ARTS². Musique Partitions de poche Disponible Carnaval Romain Op. 9 : ouverture / Hector Berlioz
Titre : Carnaval Romain Op. 9 : ouverture Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : Hector Berlioz (1803-1869), Compositeur Editeur : Londres : Boosey & Hawkes Année de publication : cop. 1942 Collection : Hawkes pocket scores num. 216 Importance : 1 partition (56 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : B&H 8689 Catégories : Orchestre Instruments : 1.1.1.1/2.2.1.0 + timb. perc. + cordes Carnaval Romain Op. 9 : ouverture [partition musicale imprimée] / Hector Berlioz (1803-1869), Compositeur . - Boosey & Hawkes, cop. 1942 . - 1 partition (56 p.) ; 19 cm. - (Hawkes pocket scores; 216) .
ISSN : B&H 8689
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Titre : Carnaval Romain Op. 9 : ouverture Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : Hector Berlioz (1803-1869), Compositeur Editeur : Leipzig ; Bruxelles ; Londres : Editions A. Cranz Importance : 1 partition (44 p.) Format : 29 cm ISBN/ISSN/EAN : C 45002 Note générale : Partition d'orchestre avec réduction pour Piano sous autres instruments Catégories : Orchestre Instruments : 2.2.1.1/4.2.3.0 + timb. perc. + cordes Carnaval Romain Op. 9 : ouverture [partition musicale imprimée] / Hector Berlioz (1803-1869), Compositeur . - Leipzig ; Bruxelles ; Londres : Editions A. Cranz, [s.d.] . - 1 partition (44 p.) ; 29 cm.
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