Titre : | De si tendres liens | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Loleh Bellon | Editeur : | Paris : Editions Gallimard | Année de publication : | 1984 | Collection : | Le manteau d'arlequin | Importance : | 1 vol. (126 p.) | Format : | 17 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-070305-0 | Note générale : | Création : 1984 | Résumé : | « Les noms s'échangent, et le rire et les larmes, le temps passe et ne passe pas, les mots se répètent, les mêmes scènes se jouent mais inversées, les époques se confondent, les blessures ne cicatrisent pas, les griefs sont toujours disponibles et la tendresse et l'attente et l'exaspération, la mémoire est infinie mais ce n'est jamais tout à fait la même pour l'une et l'autre, chacune met ses pas dans les pas de l'autre, veut s'éloigner puis revient, elles portent le même manteau, c'est du pareil au même, et pourtant elles s'acharnent à ne pas se ressembler, l'enfant a peur du noir qui s'appelle la mort, la vieille dame a peur de la mort qui s'appelle le noir, il n'y a plus de frontières, les hommes apparaissent et s'en vont même quand ils restent, c'est qu'ils n'y comprennent pas grand-chose, à cette histoire qui n'a ni commencement ni fin, ils croient en être sortis ou n'y être jamais entrés, aussi la tiennent-ils à distance, ils préfèrent faire leur vie ; elles, elles se font belles pour eux, charmantes, c'est vers eux que va l'amour, c'est là qu'il y a le plaisir.
Pourtant si la passion était ailleurs ? Si elle était dans cette chose sans nom, sans âge, dans ce lien qui ne peut se défaire et doit sans cesse se renouer parce qu'il est tissé de pertes ?
La pièce de Loleh Bellon est une merveille qui, avec mille riens, dit le tout de la vie. »
J.-B. Pontalis.
(4e de couv.) | Distribution : | 4 personnages (2 femmes, 2 hommes) |
De si tendres liens [texte imprimé] / Loleh Bellon . - Editions Gallimard, 1984 . - 1 vol. (126 p.) ; 17 cm. - ( Le manteau d'arlequin) . ISBN : 978-2-07-070305-0 Création : 1984 Résumé : | « Les noms s'échangent, et le rire et les larmes, le temps passe et ne passe pas, les mots se répètent, les mêmes scènes se jouent mais inversées, les époques se confondent, les blessures ne cicatrisent pas, les griefs sont toujours disponibles et la tendresse et l'attente et l'exaspération, la mémoire est infinie mais ce n'est jamais tout à fait la même pour l'une et l'autre, chacune met ses pas dans les pas de l'autre, veut s'éloigner puis revient, elles portent le même manteau, c'est du pareil au même, et pourtant elles s'acharnent à ne pas se ressembler, l'enfant a peur du noir qui s'appelle la mort, la vieille dame a peur de la mort qui s'appelle le noir, il n'y a plus de frontières, les hommes apparaissent et s'en vont même quand ils restent, c'est qu'ils n'y comprennent pas grand-chose, à cette histoire qui n'a ni commencement ni fin, ils croient en être sortis ou n'y être jamais entrés, aussi la tiennent-ils à distance, ils préfèrent faire leur vie ; elles, elles se font belles pour eux, charmantes, c'est vers eux que va l'amour, c'est là qu'il y a le plaisir.
Pourtant si la passion était ailleurs ? Si elle était dans cette chose sans nom, sans âge, dans ce lien qui ne peut se défaire et doit sans cesse se renouer parce qu'il est tissé de pertes ?
La pièce de Loleh Bellon est une merveille qui, avec mille riens, dit le tout de la vie. »
J.-B. Pontalis.
(4e de couv.) | Distribution : | 4 personnages (2 femmes, 2 hommes) |
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