Titre : | 12 Fantasias pour flûte seule : Transcription pour quatuor de flûtes (3 flûtes en Do et 1 flûte en sol) | Type de document : | partition musicale imprimée | Auteurs : | Georg Philipp Telemann (1681-1767), Compositeur ; Eric Leleux, Arrangeur | Mention d'édition : | 4FL-01 | Editeur : | Braine-l'Alleud : Editions Filimbi | Année de publication : | 2023 | Importance : | 5 partitions (1 Dir + 4 parties) | Format : | 30 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 4FL-01 | Prix : | 67,90€ | Note générale : | Considérées comme l’un des sommets de la littérature pour flûte solo, les 12 Fantaisies de Telemann s’offrent une nouvelle vie sous forme de quatuors pour flûtes. Cette audace, c’est au flûtiste Éric Leleux qu’on la doit. Soucieux de rendre audible pour ses élèves des sonorités insoupçonnées dans un solo, il se mit en tête d’harmoniser pour un quatuor la première Fantaisie. Et se prit au jeu…. Pédagogique à l’origine, l’idée s’est rapidement muée en projet musical, désormais gravé sur CD par l’Ensemble Vibrations. « Dans un solo, explique sa fondatrice Pascale Simon, on n’entend qu’une note à la fois. La réalisation d’une interprétation à quatre flûtes, dont une alto, permet de percevoir plusieurs sons en même temps et de mettre en évidence toute la dimension polyphonique de la musique de Telemann. La lisibilité des thèmes, notamment dans les fugues, est ainsi amplifiée par la diversité des timbres de nos instruments. » Une démarche un rien sacrilège ? Pas sûr. Car Telemann, qui était très ouvert aux nouveautés, n’aurait sans doute pas dit non à cette version, qui a le mérite de faire vivre sa musique en la rattachant à notre époque. Et puis, que l’on ne s’y trompe pas. Si le résultat est extrêmement séduisant – ah le dolce dans la 6e Fantaisie en ré mineur ! –, c’est parce que, comme le résume Pascale Simon, « il y a eu un travail immense sur l’articulation, l’absence de vibrato, la qualité du son, la transparence, les couleurs, et cela toujours en gardant à l’esprit les affects propres à l’éloquence baroque. Si on y ajoute les difficultés liées à l’utilisation de flûtes modernes, j’avoue que je n’aurais jamais imaginé pouvoir réaliser quelque chose d’aussi beau », reconnaît la flûtiste. Dont on partagera la conclusion : « Que de frissons ! ».
STÉPHANE RENARD | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Flûte Quatuor
| Instruments : | 4 flûtes |
12 Fantasias pour flûte seule : Transcription pour quatuor de flûtes (3 flûtes en Do et 1 flûte en sol) [partition musicale imprimée] / Georg Philipp Telemann (1681-1767), Compositeur ; Eric Leleux, Arrangeur . - 4FL-01 . - Braine-l'Alleud (1420) : Editions Filimbi, 2023 . - 5 partitions (1 Dir + 4 parties) ; 30 cm. ISSN : 4FL-01 : 67,90€ Considérées comme l’un des sommets de la littérature pour flûte solo, les 12 Fantaisies de Telemann s’offrent une nouvelle vie sous forme de quatuors pour flûtes. Cette audace, c’est au flûtiste Éric Leleux qu’on la doit. Soucieux de rendre audible pour ses élèves des sonorités insoupçonnées dans un solo, il se mit en tête d’harmoniser pour un quatuor la première Fantaisie. Et se prit au jeu…. Pédagogique à l’origine, l’idée s’est rapidement muée en projet musical, désormais gravé sur CD par l’Ensemble Vibrations. « Dans un solo, explique sa fondatrice Pascale Simon, on n’entend qu’une note à la fois. La réalisation d’une interprétation à quatre flûtes, dont une alto, permet de percevoir plusieurs sons en même temps et de mettre en évidence toute la dimension polyphonique de la musique de Telemann. La lisibilité des thèmes, notamment dans les fugues, est ainsi amplifiée par la diversité des timbres de nos instruments. » Une démarche un rien sacrilège ? Pas sûr. Car Telemann, qui était très ouvert aux nouveautés, n’aurait sans doute pas dit non à cette version, qui a le mérite de faire vivre sa musique en la rattachant à notre époque. Et puis, que l’on ne s’y trompe pas. Si le résultat est extrêmement séduisant – ah le dolce dans la 6e Fantaisie en ré mineur ! –, c’est parce que, comme le résume Pascale Simon, « il y a eu un travail immense sur l’articulation, l’absence de vibrato, la qualité du son, la transparence, les couleurs, et cela toujours en gardant à l’esprit les affects propres à l’éloquence baroque. Si on y ajoute les difficultés liées à l’utilisation de flûtes modernes, j’avoue que je n’aurais jamais imaginé pouvoir réaliser quelque chose d’aussi beau », reconnaît la flûtiste. Dont on partagera la conclusion : « Que de frissons ! ».
STÉPHANE RENARD Langues : Français ( fre) | |