Titre : | Oeuvres complètes | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Pierre Choderlos de Laclos, Auteur ; Maurice Allem, Annotateur | Editeur : | Bibliothèque de la Pléiade | Année de publication : | 1943 | Importance : | 944 pages | Format : | 11X17.5 cm | Note générale : | Les Liaisons dangereuses - De l'éducation des femmes - Poésies - Critique littéraire - Sur l'éloge de Vauban - Œuvres politiques - Appendices. | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Littérature roman
| Mots-clés : | don hainaux roman épistolaire littérature amoureuse | Résumé : | Les liaisons dangereuses
La jeune Cécile Volanges quitte son couvent pour faire l’apprentissage du monde et épouser le comte de Gercourt, mais une de ses parentes, la marquise de Merteuil, entend profiter de ce projet de mariage pour se venger d’une infidélité que lui a faite autrefois Gercourt. Elle charge donc son complice, le vicomte de Valmont, de pervertir Cécile avant ses noces. Mais loin de Paris, dans le château de sa vieille tante, Valmont s’est de son côté mis en tête de séduire la dévote présidente de Tourvel, et une idylle bientôt se noue entre la « petite Volanges » et le jeune Danceny.
Rien ne semblait destiner Laclos à la littérature, et Les Liaisons dangereuses, qu’il fait paraître en 1782, sont la seule grande œuvre qu’ait achevée le capitaine et futur général d’artillerie. Le succès est immédiat, mais le roman, frappé de condamnation morale, cessera d’être réédité pendant une partie du xixe siècle. De Baudelaire à Giraudoux, de Malraux à Roger Vailland, ce sont des écrivains qui peu à peu l’imposent comme un chef-d’œuvre que le cinéma va populariser. Il se peut que l’impeccable maîtrise de ce roman par lettres nous soit devenue lointaine : elle n’empêche pas qu’il sollicite encore nos rêves et nos fantasmes.
De l'éducation des femmes
Il faut oser le dire : il n’est aucun moyen de perfectionner l’éducation des femmes. » Voilà l’une des formules lapidaires par lesquelles Laclos ouvre sa réflexion sur un sujet pour lequel beaucoup de ses contemporains se sont passionnés. De l’éducation des femmes est tout d’abord un réquisitoire contre le sort que la société leur réserve. « Compagnes de nom, esclaves de fait », elles ont reçu en partage, depuis l’origine, « l’oppression et le mépris ». Dans cet « état de guerre perpétuelle entre hommes et femmes », il leur a fallu forger leurs armes : « Elles connurent que si elles étaient dépendantes de l’homme par la force, ils pouvaient le devenir d’elles par le plaisir ». On croirait entendre Madame de Merteuil. De l’éducation des femmes pourtant ne répète pas Les Liaisons dangereuses? Inspiré par Rousseau, avec toutefois des conclusions opposées, Laclos y dessine le corps rêvé d’une « femme naturelle » qui posséderait la liberté, la force, la santé, la beauté, l’amour, y mêlant alors le romanesque d’une utopie amoureuse et sensuelle à un radicalisme inouï. |
Oeuvres complètes [texte imprimé] / Pierre Choderlos de Laclos, Auteur ; Maurice Allem, Annotateur . - [S.l.] : Bibliothèque de la Pléiade, 1943 . - 944 pages ; 11X17.5 cm. Les Liaisons dangereuses - De l'éducation des femmes - Poésies - Critique littéraire - Sur l'éloge de Vauban - Œuvres politiques - Appendices. Langues : Français ( fre) Catégories : | Littérature roman
| Mots-clés : | don hainaux roman épistolaire littérature amoureuse | Résumé : | Les liaisons dangereuses
La jeune Cécile Volanges quitte son couvent pour faire l’apprentissage du monde et épouser le comte de Gercourt, mais une de ses parentes, la marquise de Merteuil, entend profiter de ce projet de mariage pour se venger d’une infidélité que lui a faite autrefois Gercourt. Elle charge donc son complice, le vicomte de Valmont, de pervertir Cécile avant ses noces. Mais loin de Paris, dans le château de sa vieille tante, Valmont s’est de son côté mis en tête de séduire la dévote présidente de Tourvel, et une idylle bientôt se noue entre la « petite Volanges » et le jeune Danceny.
Rien ne semblait destiner Laclos à la littérature, et Les Liaisons dangereuses, qu’il fait paraître en 1782, sont la seule grande œuvre qu’ait achevée le capitaine et futur général d’artillerie. Le succès est immédiat, mais le roman, frappé de condamnation morale, cessera d’être réédité pendant une partie du xixe siècle. De Baudelaire à Giraudoux, de Malraux à Roger Vailland, ce sont des écrivains qui peu à peu l’imposent comme un chef-d’œuvre que le cinéma va populariser. Il se peut que l’impeccable maîtrise de ce roman par lettres nous soit devenue lointaine : elle n’empêche pas qu’il sollicite encore nos rêves et nos fantasmes.
De l'éducation des femmes
Il faut oser le dire : il n’est aucun moyen de perfectionner l’éducation des femmes. » Voilà l’une des formules lapidaires par lesquelles Laclos ouvre sa réflexion sur un sujet pour lequel beaucoup de ses contemporains se sont passionnés. De l’éducation des femmes est tout d’abord un réquisitoire contre le sort que la société leur réserve. « Compagnes de nom, esclaves de fait », elles ont reçu en partage, depuis l’origine, « l’oppression et le mépris ». Dans cet « état de guerre perpétuelle entre hommes et femmes », il leur a fallu forger leurs armes : « Elles connurent que si elles étaient dépendantes de l’homme par la force, ils pouvaient le devenir d’elles par le plaisir ». On croirait entendre Madame de Merteuil. De l’éducation des femmes pourtant ne répète pas Les Liaisons dangereuses? Inspiré par Rousseau, avec toutefois des conclusions opposées, Laclos y dessine le corps rêvé d’une « femme naturelle » qui posséderait la liberté, la force, la santé, la beauté, l’amour, y mêlant alors le romanesque d’une utopie amoureuse et sensuelle à un radicalisme inouï. |
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