Titre : | La farce de Maistre Pathelin | Type de document : | texte imprimé | Editeur : | Paris : Editions Larousse | Année de publication : | 1987 | Importance : | 222p | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Théâtre -- Moyen Age
| Résumé : | Conservée par des textes imprimés au XVe siècle, La Farce de maître Pathelin prend, avec mille six cents vers, les proportions d'une comédie ; elle en a l'habile composition, la psychologie, le décor concret. On peut se demander si l'auteur, resté inconnu, n'a pas connu Térence. Pourtant, son œuvre se rattache bien à la tradition des farceurs, tels les Enfants Sans-Souci, en rapport avec les clercs de la Basoche et avec les Sots. L'intrigue est simple : un avocat réussit à tromper un marchand, mais un berger réussit à tromper l'avocat ; c'est l'éternel ressort comique du trompeur trompé. Les deux thèmes de cette intrigue sont développés avec soin et ils finissent par se mêler dans la cervelle du pauvre drapier qui s'embrouille dans son procès. Les types comiques traditionnels : Guillaume Joceaulme, drapier, l'avocat et sa femme Guillemette, Thibault l'Aignelet, berger, donc niais, figurent ici avec une personnalité assez riche et dans un contexte domestique et professionnel (commerce, justice, élevage) qui les complète utilement. Mais surtout le rire se fonde sur les ressources du langage, depuis les calembours qui n'ont pas tous vieilli jusqu'au jargon fabriqué à partir des dialectes limousin, picard, normand, flamand, breton. C'est dans l'invention d'un mot, le cri « bée », que culmine le rire : ce signal de la bêtise, dont l'avocat recommande le stratagème au berger, lui sera finalement opposé quand il voudra se faire payer. On comprend que cette pièce comique ait tout de suite connu un grand succès ; Rabelais la connaît par cœur : elle peut, en effet, soutenir la comparaison avec les comédies italiennes dont s'inspirera notre théâtre classique.
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La farce de Maistre Pathelin [texte imprimé] . - Paris : Editions Larousse, 1987 . - 222p. Langues : Français ( fre) Catégories : | Théâtre -- Moyen Age
| Résumé : | Conservée par des textes imprimés au XVe siècle, La Farce de maître Pathelin prend, avec mille six cents vers, les proportions d'une comédie ; elle en a l'habile composition, la psychologie, le décor concret. On peut se demander si l'auteur, resté inconnu, n'a pas connu Térence. Pourtant, son œuvre se rattache bien à la tradition des farceurs, tels les Enfants Sans-Souci, en rapport avec les clercs de la Basoche et avec les Sots. L'intrigue est simple : un avocat réussit à tromper un marchand, mais un berger réussit à tromper l'avocat ; c'est l'éternel ressort comique du trompeur trompé. Les deux thèmes de cette intrigue sont développés avec soin et ils finissent par se mêler dans la cervelle du pauvre drapier qui s'embrouille dans son procès. Les types comiques traditionnels : Guillaume Joceaulme, drapier, l'avocat et sa femme Guillemette, Thibault l'Aignelet, berger, donc niais, figurent ici avec une personnalité assez riche et dans un contexte domestique et professionnel (commerce, justice, élevage) qui les complète utilement. Mais surtout le rire se fonde sur les ressources du langage, depuis les calembours qui n'ont pas tous vieilli jusqu'au jargon fabriqué à partir des dialectes limousin, picard, normand, flamand, breton. C'est dans l'invention d'un mot, le cri « bée », que culmine le rire : ce signal de la bêtise, dont l'avocat recommande le stratagème au berger, lui sera finalement opposé quand il voudra se faire payer. On comprend que cette pièce comique ait tout de suite connu un grand succès ; Rabelais la connaît par cœur : elle peut, en effet, soutenir la comparaison avec les comédies italiennes dont s'inspirera notre théâtre classique.
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