Titre : | La Mer : esquisses symphoniques d'après un poème d'Eddy Levis pour grand orchestre | Type de document : | partition musicale imprimée | Auteurs : | Paul Gilson (1865-1942), Compositeur | Editeur : | Münich : Musikproduktion Jürgen Höflich | Année de publication : | 2005 | Collection : | Repertoire explorer | Sous-collection : | The flemish music collection num. 504 | Importance : | 1 partition (165 p.) | Format : | 23 cm | Langues : | Néerlandais (dut) Français (fre) Allemand (ger) Anglais (eng) | Catégories : | Orchestre
| Résumé : | Paul Gilson
(né à Bruxelles, le 15 juin 1865 –mort à Bruxelles, le 3 avril 1942)
La Mer
(1891)
Préface
Paul Gilson a joué un rôle prépondérant dans la vie musicale flamande, non seulement en tant que compositeur mais également en tant que pédagogue, théoricien et critique.
Il a été formé par François-Auguste Gevaert au conservatoire de Bruxelles. En outre, il se mit à étudier en autodidacte les partitions de Richard Wagner et celles du «puissant petit groupe» russe dont il introduit la musique en Europe occidentale avec ses réductions de piano de Shéhérazade et de La Grande Pâque russe du compositeur Nicolai Rimski-Korsakov. Dans les années 1910, Gilson donnait cours à des dizaines de jeunes compositeurs. En 1925, sept de ses disciples fondent le groupe des »Synthétiste» formé de René Bernier, Gaston Brenta, Francis De Bourguignon, Theo Dejoncker, Robert Otlet, Marcel Poot, Maurice Schoemaker en Jules Strens.
Gilson a également publié un nombre de manuels didactiques et écrit des critiques pour La Revue Musicale.
Ses meilleures pièces ont été composées avant l’âge de quarante ans. Il s’agit de l’œuvre pour cordes Mélodies Écossaises (1892), l’oratorio Francesca da Rimini (1892), l’opéra Prinses Zonneschijn (1903), le ballet La Captive (1904) et surtout La Mer, œuvre inspirée par une série de poèmes maritimes de Eddy Levis.
Bien que Gilson considère cet œuvre en quatre parties modestement comme des «esquisses symphoniques», mais on peut dire qu’il s’agit d’un véritable croisement entre la symphonie et le poème symphonique. Le thème cyclique, qui traverse toute l’œuvre, donne à celle-ci son unité et sa structure. Les titres des quatre parties sont: Lever du soleil, Chants et danses de matelots, Crépuscule et La tempête. La première partie montre la mer dans toute sa splendeur sous un soleil éclatant; la seconde partie – celle de la fête – est plus dynamique, avec par moments une nuance déjà mélancolique. Dans la troisième partie, qui peut être considérée comme une sorte d’adagio, le pêcheur dit adieu à sa bien-aimée au moment de gagner le large. Enfin, dans la partie finale, c’est son côté violent et tragique que la mer nous montre.
Gilson aurait voulu que le poème maritime correspondant fut déclamé avant chaque partie, or, cela ne se faisait que rarement. L’ensemble harmonique supplémentaire (composé de bois et de saxophones) fut également supprimé, tout comme le chœur d’hommes ad libitum dans la partie finale.
La Mer nous révèle un orchestrateur prodigieux qui affectionne les cuivres. A certains moments dans cet oeuvre, il est clair que Gilson se sent surtout proche du groupe des Cinq russe et de Richard Strauss.
La Mer fut crée à Bruxelles le 20 mars 1892 par l’orchestre des Concerts Populaires dirigé par Joseph Dupont. Bien que Gilson n’eût alors que vingt-sept ans et qu’il n’en fût qu’aux débuts de sa carrière, La Mer reste, encore aujourd’hui, son œuvre la plus connue.
Jan Dewilde, 2005 (traduction: Annick Mannekens)
Réimpression d’un exemplaire de la Bibliothèque du Conservatoire d’Anvers. Pour la location du matériel : Muziekbibliotheek VRO-VRK, Albertina-bibliotheek, Bruxelles. Cette partition est publiée avec le soutien du Studiecentrum voor Vlaamse Muziek. |
La Mer : esquisses symphoniques d'après un poème d'Eddy Levis pour grand orchestre [partition musicale imprimée] / Paul Gilson (1865-1942), Compositeur . - Musikproduktion Jürgen Höflich, 2005 . - 1 partition (165 p.) ; 23 cm. - ( Repertoire explorer. The flemish music collection; 504) . Langues : Néerlandais ( dut) Français ( fre) Allemand ( ger) Anglais ( eng) Catégories : | Orchestre
| Résumé : | Paul Gilson
(né à Bruxelles, le 15 juin 1865 –mort à Bruxelles, le 3 avril 1942)
La Mer
(1891)
Préface
Paul Gilson a joué un rôle prépondérant dans la vie musicale flamande, non seulement en tant que compositeur mais également en tant que pédagogue, théoricien et critique.
Il a été formé par François-Auguste Gevaert au conservatoire de Bruxelles. En outre, il se mit à étudier en autodidacte les partitions de Richard Wagner et celles du «puissant petit groupe» russe dont il introduit la musique en Europe occidentale avec ses réductions de piano de Shéhérazade et de La Grande Pâque russe du compositeur Nicolai Rimski-Korsakov. Dans les années 1910, Gilson donnait cours à des dizaines de jeunes compositeurs. En 1925, sept de ses disciples fondent le groupe des »Synthétiste» formé de René Bernier, Gaston Brenta, Francis De Bourguignon, Theo Dejoncker, Robert Otlet, Marcel Poot, Maurice Schoemaker en Jules Strens.
Gilson a également publié un nombre de manuels didactiques et écrit des critiques pour La Revue Musicale.
Ses meilleures pièces ont été composées avant l’âge de quarante ans. Il s’agit de l’œuvre pour cordes Mélodies Écossaises (1892), l’oratorio Francesca da Rimini (1892), l’opéra Prinses Zonneschijn (1903), le ballet La Captive (1904) et surtout La Mer, œuvre inspirée par une série de poèmes maritimes de Eddy Levis.
Bien que Gilson considère cet œuvre en quatre parties modestement comme des «esquisses symphoniques», mais on peut dire qu’il s’agit d’un véritable croisement entre la symphonie et le poème symphonique. Le thème cyclique, qui traverse toute l’œuvre, donne à celle-ci son unité et sa structure. Les titres des quatre parties sont: Lever du soleil, Chants et danses de matelots, Crépuscule et La tempête. La première partie montre la mer dans toute sa splendeur sous un soleil éclatant; la seconde partie – celle de la fête – est plus dynamique, avec par moments une nuance déjà mélancolique. Dans la troisième partie, qui peut être considérée comme une sorte d’adagio, le pêcheur dit adieu à sa bien-aimée au moment de gagner le large. Enfin, dans la partie finale, c’est son côté violent et tragique que la mer nous montre.
Gilson aurait voulu que le poème maritime correspondant fut déclamé avant chaque partie, or, cela ne se faisait que rarement. L’ensemble harmonique supplémentaire (composé de bois et de saxophones) fut également supprimé, tout comme le chœur d’hommes ad libitum dans la partie finale.
La Mer nous révèle un orchestrateur prodigieux qui affectionne les cuivres. A certains moments dans cet oeuvre, il est clair que Gilson se sent surtout proche du groupe des Cinq russe et de Richard Strauss.
La Mer fut crée à Bruxelles le 20 mars 1892 par l’orchestre des Concerts Populaires dirigé par Joseph Dupont. Bien que Gilson n’eût alors que vingt-sept ans et qu’il n’en fût qu’aux débuts de sa carrière, La Mer reste, encore aujourd’hui, son œuvre la plus connue.
Jan Dewilde, 2005 (traduction: Annick Mannekens)
Réimpression d’un exemplaire de la Bibliothèque du Conservatoire d’Anvers. Pour la location du matériel : Muziekbibliotheek VRO-VRK, Albertina-bibliotheek, Bruxelles. Cette partition est publiée avec le soutien du Studiecentrum voor Vlaamse Muziek. |
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