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Auteur Georges Feydeau (1862 - 1921)
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Le dindon / Georges Feydeau
Titre : Le dindon Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Feydeau (1862 - 1921), Auteur Editeur : Paris : Editions Gallimard Année de publication : 2001 Collection : Folio/théâtre Importance : 227 pages Format : 11,0 cm × 18,0 cm × 2,7 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-041290-7 Prix : 7.10 euros Langues : Français (fre) Catégories : Théâtre Mots-clés : comédie vaudeville Résumé : Deux jeunes femmes qui ont juré de prendre un amant si elles étaient trompées, deux sémillants noceurs tout prêts à leur rendre ce service, une volcanique Anglaise qui menace de se suicider, un Londonien à l'accent marseillais, un médecin-major retraité et sa femme, sourde comme un pot, une cocotte, des grooms et un commissaire de police : Feydeau réunit dans un hôtel tous ces personnages qui, pour la plupart, ne doivent à aucun prix se rencontrer et il les jette dans une course haletante de chambre en chambre, au milieu de portes qui claquent et de sonneries qui se déclenchent.Le matin suivant, c'est l'heure des comptes.Qui sera le dindon de la farce ? Le dindon [texte imprimé] / Georges Feydeau (1862 - 1921), Auteur . - Editions Gallimard, 2001 . - 227 pages ; 11,0 cm × 18,0 cm × 2,7 cm. - (Folio/théâtre) .
ISBN : 978-2-07-041290-7 : 7.10 euros
Langues : Français (fre)
Catégories : Théâtre Mots-clés : comédie vaudeville Résumé : Deux jeunes femmes qui ont juré de prendre un amant si elles étaient trompées, deux sémillants noceurs tout prêts à leur rendre ce service, une volcanique Anglaise qui menace de se suicider, un Londonien à l'accent marseillais, un médecin-major retraité et sa femme, sourde comme un pot, une cocotte, des grooms et un commissaire de police : Feydeau réunit dans un hôtel tous ces personnages qui, pour la plupart, ne doivent à aucun prix se rencontrer et il les jette dans une course haletante de chambre en chambre, au milieu de portes qui claquent et de sonneries qui se déclenchent.Le matin suivant, c'est l'heure des comptes.Qui sera le dindon de la farce ? Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1042482 LT FEY DIN Livre Bibliothèque ARTS². Théâtre Littérature Théâtre Disponible Feu la mère de Madame ; On purge bébé ! ; "Mais n'te promène donc pas toute nue !" ; Léonie est en avance ou le Mal joli ; Hortense a dit "je m'en fous!" / Georges Feydeau
Titre : Feu la mère de Madame ; On purge bébé ! ; "Mais n'te promène donc pas toute nue !" ; Léonie est en avance ou le Mal joli ; Hortense a dit "je m'en fous!" Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Feydeau (1862 - 1921), Auteur Présentation : photocopie a4 d'un livre contenant les oeuvres de Feydeau. Format : a4 Note générale : 5 pièces de Feydeau en 1 acte.
Feu la mère de Madame
Lucien, rentré tard du bal des Quat'z'Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. La tempête passée, un valet de chambre sonne à la porte, au moment où les deux époux se couchent. Le messager est porteur d'une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte.
Alors que tout le monde s'active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise : il s'est trompé de personnes, c'est la mère des voisins qui est morte ! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage...
On purge bébé !
Des bourgeois élèvent un enfant infernal.
Mais n'te promène donc pas tout nue !
Le député Ventroux, qui doit recevoir un important industriel, M. Hochepaix, tente de convaincre sa femme d'arrêter de se promener en tenue légère dans l'appartement comme elle en a pris l'habitude. Une dispute éclate entre les époux qu'arbitrent malgré eux Hochepaix et le valet de Clarisse, Victor.
Léonie est en avance
Léonie, une jeune femme enceinte, fait son entrée avec son mari ; elle souffre et à cause de cela s'acharne sur son mari Toudoux. Elle ne lui laisse aucun répit jusqu'à l'arrivée de sa mère qui la soutiendra tant qu'elle peut. Léonie raconte son rêve de la veille à sa mère ; son mari doit exécuter ses caprices dont l'un consiste à reproduire son rêve dans la réalité : Léonie lui impose de se mettre un pot de chambre sur la tête. Toudoux s'en défend, puis s'exécute.
Plus tard, arrive le père de Léonie qui ne sait que faire ; la sage-femme lui ordonne de rester dans le salon. On apprend que Léonie a fait une grossesse nerveuse et que, comme le dit la sage-femme : « C’est à recommencer, mon pauvre monsieur ! Il y a maldonne ! ». La mère et le père de Léonie s'en prennent à Toudoux, qu'ils rendent responsable de cette issue fâcheuse.
Hortense a dit "je m'en fous !"
Le cabinet du dentiste Follbraguet. À peine le dentiste vient-il de soigner monsieur Vildamour, qu'il doit calmer la colère de son épouse. Celle-ci s'est querellé avec Hortense, la femme de chambre, qui a répondu : « Je m'en fous ! » aux observations qu'elle lui adressait ; elle exige que son mari la renvoie. Cependant, lorsque Hortense montre son livre de comptes à Follbraguet, elle se comporte avec tant d'adresse que, loin de la congédier, son patron augmente ses gages. Furieuse, madame Follbraguet menace de quitter le domicile conjugal et comme elle insinue que son mari est l'amant d'Hortense, Adrien, le valet de chambre, fiancé d'Hortense, provoque le dentiste en duel. Dans l'espoir d'être à son tour augmentée, la cuisinière dit : « Je m'en fous ! » à son maître. Il la chasse. Réapparaît alors Vildamour qui souffre trop pour attendre le rendez-vous fixé par le dentiste ; les soins que lui administe ce dernier sont bientôt interrrompus par une nouvelle dispute conjugale. Chacun des époux quitte la maison. Vildamour reste seul dans le cabinet dentaire.Langues : Français (fre) Catégories : Théâtre Mots-clés : comédies france Feu la mère de Madame ; On purge bébé ! ; "Mais n'te promène donc pas toute nue !" ; Léonie est en avance ou le Mal joli ; Hortense a dit "je m'en fous!" [texte imprimé] / Georges Feydeau (1862 - 1921), Auteur . - [s.d.] . - : photocopie a4 d'un livre contenant les oeuvres de Feydeau. ; a4.
5 pièces de Feydeau en 1 acte.
Feu la mère de Madame
Lucien, rentré tard du bal des Quat'z'Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. La tempête passée, un valet de chambre sonne à la porte, au moment où les deux époux se couchent. Le messager est porteur d'une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte.
Alors que tout le monde s'active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise : il s'est trompé de personnes, c'est la mère des voisins qui est morte ! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage...
On purge bébé !
Des bourgeois élèvent un enfant infernal.
Mais n'te promène donc pas tout nue !
Le député Ventroux, qui doit recevoir un important industriel, M. Hochepaix, tente de convaincre sa femme d'arrêter de se promener en tenue légère dans l'appartement comme elle en a pris l'habitude. Une dispute éclate entre les époux qu'arbitrent malgré eux Hochepaix et le valet de Clarisse, Victor.
Léonie est en avance
Léonie, une jeune femme enceinte, fait son entrée avec son mari ; elle souffre et à cause de cela s'acharne sur son mari Toudoux. Elle ne lui laisse aucun répit jusqu'à l'arrivée de sa mère qui la soutiendra tant qu'elle peut. Léonie raconte son rêve de la veille à sa mère ; son mari doit exécuter ses caprices dont l'un consiste à reproduire son rêve dans la réalité : Léonie lui impose de se mettre un pot de chambre sur la tête. Toudoux s'en défend, puis s'exécute.
Plus tard, arrive le père de Léonie qui ne sait que faire ; la sage-femme lui ordonne de rester dans le salon. On apprend que Léonie a fait une grossesse nerveuse et que, comme le dit la sage-femme : « C’est à recommencer, mon pauvre monsieur ! Il y a maldonne ! ». La mère et le père de Léonie s'en prennent à Toudoux, qu'ils rendent responsable de cette issue fâcheuse.
Hortense a dit "je m'en fous !"
Le cabinet du dentiste Follbraguet. À peine le dentiste vient-il de soigner monsieur Vildamour, qu'il doit calmer la colère de son épouse. Celle-ci s'est querellé avec Hortense, la femme de chambre, qui a répondu : « Je m'en fous ! » aux observations qu'elle lui adressait ; elle exige que son mari la renvoie. Cependant, lorsque Hortense montre son livre de comptes à Follbraguet, elle se comporte avec tant d'adresse que, loin de la congédier, son patron augmente ses gages. Furieuse, madame Follbraguet menace de quitter le domicile conjugal et comme elle insinue que son mari est l'amant d'Hortense, Adrien, le valet de chambre, fiancé d'Hortense, provoque le dentiste en duel. Dans l'espoir d'être à son tour augmentée, la cuisinière dit : « Je m'en fous ! » à son maître. Il la chasse. Réapparaît alors Vildamour qui souffre trop pour attendre le rendez-vous fixé par le dentiste ; les soins que lui administe ce dernier sont bientôt interrrompus par une nouvelle dispute conjugale. Chacun des époux quitte la maison. Vildamour reste seul dans le cabinet dentaire.
Langues : Français (fre)
Catégories : Théâtre Mots-clés : comédies france Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1042559 LT FEY FEU Livre Bibliothèque ARTS². Théâtre Littérature Théâtre Disponible Occupe-toi d'Amélie ! / Georges Feydeau
Titre : Occupe-toi d'Amélie ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Feydeau (1862 - 1921), Auteur ; Romain Piana, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Paris : Editions Gallimard Année de publication : 2018 Collection : Folio/théâtre Importance : 562 PAGES Format : poche ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-045245-3 Note générale : À propos
Un vaudeville à quiproquos et à adultère, sorte de synthèse de l'art de Feydeau, qui touche également à la comédie de moeurs. Amélie est une jeune et sympathique « cocotte » de haut vol qui a délaissé son métier de domestique et connaît un début de carrière florissant. Elle accepte de passer pour la future femme du meilleur ami de son amant en titre, qui a besoin de se marier pour toucher la grosse fortune que lui a léguée son père. Cela tombe bien, son amant doit s'éloigner quelque temps et a besoin qu'on surveille sa volage Amélie. C'est l'ami qui accepte de s'en occuper... mais joue un peu trop bien son rôle. Complications, gaffes, catastrophes évitées de justesse, cachettes, trucs, vrai-faux mariage, faux-vrai divorce, et une savoureuse galerie de personnages à la fois caricaturaux et croqués sur le vif : une comtesse qui débute dans l'adultère, un prince slave très dépensier quand il s'agit de ses amours, un oncle belge, un père ancien policier rigide et amoral, et une joyeuse bande de fêtards... Un voyage théâtral comique et sans fard dans les dessous de la Belle-Époque.Langues : Français (fre) Catégories : Comédie
ThéâtreMots-clés : france vaudeville farce adultère Occupe-toi d'Amélie ! [texte imprimé] / Georges Feydeau (1862 - 1921), Auteur ; Romain Piana, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Editions Gallimard, 2018 . - 562 PAGES ; poche. - (Folio/théâtre) .
ISBN : 978-2-07-045245-3
À propos
Un vaudeville à quiproquos et à adultère, sorte de synthèse de l'art de Feydeau, qui touche également à la comédie de moeurs. Amélie est une jeune et sympathique « cocotte » de haut vol qui a délaissé son métier de domestique et connaît un début de carrière florissant. Elle accepte de passer pour la future femme du meilleur ami de son amant en titre, qui a besoin de se marier pour toucher la grosse fortune que lui a léguée son père. Cela tombe bien, son amant doit s'éloigner quelque temps et a besoin qu'on surveille sa volage Amélie. C'est l'ami qui accepte de s'en occuper... mais joue un peu trop bien son rôle. Complications, gaffes, catastrophes évitées de justesse, cachettes, trucs, vrai-faux mariage, faux-vrai divorce, et une savoureuse galerie de personnages à la fois caricaturaux et croqués sur le vif : une comtesse qui débute dans l'adultère, un prince slave très dépensier quand il s'agit de ses amours, un oncle belge, un père ancien policier rigide et amoral, et une joyeuse bande de fêtards... Un voyage théâtral comique et sans fard dans les dessous de la Belle-Époque.
Langues : Français (fre)
Catégories : Comédie
ThéâtreMots-clés : france vaudeville farce adultère Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1043051 LT FEY OCC Livre Bibliothèque ARTS². Théâtre Littérature Théâtre Disponible Théâtre / Georges Feydeau
Titre : Théâtre Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Feydeau (1862 - 1921), Auteur ; Violaine Heyraud, Editeur commercial Editeur : Paris : Editions Gallimard Année de publication : 2021 Collection : Bibliothèque de le Pléiade ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-280349-9 Note générale : Ce volume contient :
- Tailleur pour dames
- Chat en poche
- Monsieur chasse !
- Le système Ribadier
- Un fil à la patte
- L'hôtel du libre échange
- Le dindon
- La dame de chez Maxim
- La puce à l'oreille
- Occupe-toi d'Amélie
- Feu la mère de Madame
- On purge bébé !
- "Mais n'te promène donc pas toute nue !"Langues : Français (fre) Catégories : Comédie
Théâtre
Théâtre -- 19e siècleMots-clés : vaudeville anthologie comédie tromperie couple adultère cocasse absurde Note de contenu : Que l’œuvre de Feydeau soit rattachée, non sans raison, mais un peu paresseusement, à un genre léger, populaire et aussi décrié qu’il est goûté n’a pas aidé à sa reconnaissance. Il reste que l’on ne dit pas grand-chose de l’œuvre quand on se contente de mentionner ce genre – le vaudeville – ou de parler d’amants dans le placard et de portes qui claquent. Pas d’erreur pourtantœ: les portes claquent bel et bien. Mais elles claquent de telle façon que ce genre, le vaudeville donc, s’en trouve renouvelé, énergisé, accéléré (bien des scènes semblent des odes à la vitesse), poussé à son paroxysme et, en définitive, conduit à l’implosion. L’implacable mécanique souvent évoquée existe bien, et les rouages de la machinerie mise au service du comique sont admirablement huilés. Ce que l’on évoque moins souvent, c’est l’arrière-plan de l’univers de Feydeau. Or la manière dont ses pièces traduisent et véhiculent les engouements, préoccupations et inquiétudes d’une époque qui voit, ou ne voit pas, arriver la guerre mondiale et la fin d’un monde mérite d’être soulignée. La gaieté de Feydeau est indéniable, mais elle n’est pas séparable d’une sorte de folie, dont l’écriture, aussi bien que les situations, porte la marque.
Car Feydeau n’est pas (seulement) un brillant entrepreneur de spectacles : c'est un écrivain. La qualité de son dialogue, tout en apparente spontanéité, résulte d’un travail opiniâtre. Les indications scéniques parfois fascinantes qui émaillent le texte de ses pièces et décrivent avec une précision horlogère, jusqu’au vertige, la disposition des lieux et l’attitude des personnages témoignent d’une passion de la description que l’on ne rencontrera plus avant le Nouveau Roman. Pourtant, même ainsi « programmés », les personnages ne sont ni des pantins ni des automates. Autant que des intrigues trop convenues, Feydeau se défie des « types » trop conventionnels mis en scène par les vaudevillistes de son temps. Ses personnages, il va les chercher, de son propre aveu, dans la réalité ; peu désireux de faire d’eux des fantoches, il leur conserve leur personnalité, leur vitalité – et tout soudain les plonge dans des situations burlesques. On a pu les comparer à des cobayes, et leur créateur à un expérimentateur non dénué d’une certaine cruauté. Mais c’est à l’égard du langage, des langages, qu’il met à la disposition de ses créatures ou dont, par moments, il les prive, que Feydeau se montre le plus audacieusement expérimentateur. À force de répétitions, de déformations, de mélanges babéliens, de lapsus, de mal-entendus, la langue perd tout ou partie de sa fonction de communication. Les liens logiques se desserrent, ils se dissolvent, on ne s’entend plus, l’absurde triomphe. Loin de prolonger un genre réputé poussiéreux, Feydeau ouvre la voie au théâtre qu’illustreront bientôt Ionesco ou Beckett.Théâtre [texte imprimé] / Georges Feydeau (1862 - 1921), Auteur ; Violaine Heyraud, Editeur commercial . - Editions Gallimard, 2021. - (Bibliothèque de le Pléiade) .
ISBN : 978-2-07-280349-9
Ce volume contient :
- Tailleur pour dames
- Chat en poche
- Monsieur chasse !
- Le système Ribadier
- Un fil à la patte
- L'hôtel du libre échange
- Le dindon
- La dame de chez Maxim
- La puce à l'oreille
- Occupe-toi d'Amélie
- Feu la mère de Madame
- On purge bébé !
- "Mais n'te promène donc pas toute nue !"
Langues : Français (fre)
Catégories : Comédie
Théâtre
Théâtre -- 19e siècleMots-clés : vaudeville anthologie comédie tromperie couple adultère cocasse absurde Note de contenu : Que l’œuvre de Feydeau soit rattachée, non sans raison, mais un peu paresseusement, à un genre léger, populaire et aussi décrié qu’il est goûté n’a pas aidé à sa reconnaissance. Il reste que l’on ne dit pas grand-chose de l’œuvre quand on se contente de mentionner ce genre – le vaudeville – ou de parler d’amants dans le placard et de portes qui claquent. Pas d’erreur pourtantœ: les portes claquent bel et bien. Mais elles claquent de telle façon que ce genre, le vaudeville donc, s’en trouve renouvelé, énergisé, accéléré (bien des scènes semblent des odes à la vitesse), poussé à son paroxysme et, en définitive, conduit à l’implosion. L’implacable mécanique souvent évoquée existe bien, et les rouages de la machinerie mise au service du comique sont admirablement huilés. Ce que l’on évoque moins souvent, c’est l’arrière-plan de l’univers de Feydeau. Or la manière dont ses pièces traduisent et véhiculent les engouements, préoccupations et inquiétudes d’une époque qui voit, ou ne voit pas, arriver la guerre mondiale et la fin d’un monde mérite d’être soulignée. La gaieté de Feydeau est indéniable, mais elle n’est pas séparable d’une sorte de folie, dont l’écriture, aussi bien que les situations, porte la marque.
Car Feydeau n’est pas (seulement) un brillant entrepreneur de spectacles : c'est un écrivain. La qualité de son dialogue, tout en apparente spontanéité, résulte d’un travail opiniâtre. Les indications scéniques parfois fascinantes qui émaillent le texte de ses pièces et décrivent avec une précision horlogère, jusqu’au vertige, la disposition des lieux et l’attitude des personnages témoignent d’une passion de la description que l’on ne rencontrera plus avant le Nouveau Roman. Pourtant, même ainsi « programmés », les personnages ne sont ni des pantins ni des automates. Autant que des intrigues trop convenues, Feydeau se défie des « types » trop conventionnels mis en scène par les vaudevillistes de son temps. Ses personnages, il va les chercher, de son propre aveu, dans la réalité ; peu désireux de faire d’eux des fantoches, il leur conserve leur personnalité, leur vitalité – et tout soudain les plonge dans des situations burlesques. On a pu les comparer à des cobayes, et leur créateur à un expérimentateur non dénué d’une certaine cruauté. Mais c’est à l’égard du langage, des langages, qu’il met à la disposition de ses créatures ou dont, par moments, il les prive, que Feydeau se montre le plus audacieusement expérimentateur. À force de répétitions, de déformations, de mélanges babéliens, de lapsus, de mal-entendus, la langue perd tout ou partie de sa fonction de communication. Les liens logiques se desserrent, ils se dissolvent, on ne s’entend plus, l’absurde triomphe. Loin de prolonger un genre réputé poussiéreux, Feydeau ouvre la voie au théâtre qu’illustreront bientôt Ionesco ou Beckett.Exemplaires
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