Titre : | Le comique et le tragique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Michel Meyer, Auteur | Editeur : | Paris Cedex 14 : puf | Année de publication : | 2005 | Importance : | 352 pages | Format : | 12.5 x 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-13-054903-1 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | « Michel Meyer n’écrit pas seulement une histoire du théâtre, mais une histoire de notre civilisation. Si la scène est bien ce lieu où une société s’observe et se réfléchit, il y a des époques sans la moindre remise en question, donc des époques sans théâtre, et des époques d’intense questionnement, donc des époques de grand théâtre. Le théâtre serait le fruit des temps qui voient l’histoire s’accélérer et les repères s’effacer… Cet ouvrage vous donnera des angles nouveaux, des envies de sorties, de lectures, de découvertes et de redécouvertes. » (Éric-Emmanuel Schmitt)
*
Honorant l’illustre héritage de Bergson et de Freud, Michel Meyer réinterroge les sources du comique, compris non comme l’endroit du tragique, mais bien plutôt comme un genre littéraire à part entière. Se gardant de l’écueil de l’érudition encyclopédique, l’auteur appréhende l’évolution du théâtre en termes d’identité ou d’identification (substituabilité), et de différence ou de mise à distance. Guidé par une exigence de rationalité et une conception de la philosophie comme, selon sa formule, « théorie du questionnement et des problèmes », il met en œuvre une nouvelle grille de lecture, celle de la problématologie, et considère l’histoire du théâtre comme un « affaiblissement du refoulement problématologique », en ce lieu privilégié des « accélérations de l’histoire », ce miroir social et civilisationnel que la scène incarne. Dans la première partie « Esthétique de la représentation », il revient sur les dénominations génériques de « drame », « farce », « tragédie », « comédie », etc., sur leur pertinence et leur transgression, ainsi que sur la spécificité du rire conçu comme une énigme, ce phénomène proprement humain, ainsi que sur ses présupposés ou sur la valeur esthétique qui peut être la sienne. Puis, il associe à ces grandes questions fondamentales une réflexion transhistorique intitulée « Structures et ruptures : les grandes étapes de l’histoire du théâtre ». Dans cette partie, il revient sur les grands mouvements et tournants du théâtre, du théâtre grec à celui de la modernité, en passant par la révolution qu’opère la Renaissance ou l’évolution de la comédie, de Shakespeare à Beaumarchais et de Molière à Lessing. De siècle en siècle et d’une esthétique à l’autre, c’est au scalpel qu’il analyse les époques et les transformations qu’elles engendrent. Dans ce brillant ouvrage, qui n’est ni un recueil d’anecdotes ni un traité doctrinaire, pour reprendre les termes d’Eric-Emmanuel Schmitt, Michel Meyer allie la profondeur de l’analyse philosophique à la technicité du littéraire et déploie ses commentaires sur de larges et abondants exemples tirés de pièces de théâtre, associant ainsi précision et souci d’exhaustivité. Une réflexion riche sur deux données fondamentales du théâtre qui s’adresse tout aussi bien à l’étudiant de lettres qu’à tous les amateurs de théâtre désireux d’enrichir leur expérience et leurs connaissances par une lecture éclairée, détaillée et problématisée. | Note de contenu : | Première partie : ESTHÉTIQUE DE LA REPRÉSENTATION
1 -- La naissance de la tragédie et de la comédie 2 -- L'énigme du rire
Deuxième partie : STRUCTURES ET RUPTURES, les grandes étapes de l'histoire du théâtre
1 -- Le théâtre grec, vengeance des dieux, folie des hommes 2 -- Le comique et le grotesque comme dominantes du théâtre de la fin de l'Antiquité au Moyen Âge 3 -- La révolution théâtrale de la Renaissance 4 -- Des incertitudes de la différence aux illusions qu'elle engendre, Shakespeare, le théâtre espagnol, le théâtre classique 5 -- Les grands traits de la comédie de Shakespeare à Beaumarchais, de Molière à Lessing 6 -- Du drame romantique au drame réaliste et symboliste, de Hugo à Ibsen, de Kleist à Strindberg et Tchékhov 7 -- Le théâtre de la modernité, les mots sans les choses et les choses sans les mots
Conclusion : Pour une petite philosophie de l'Histoire |
Le comique et le tragique [texte imprimé] / Michel Meyer, Auteur . - Paris Cedex 14 (170 bis boulevard du Montparnasse, 75680) : puf, 2005 . - 352 pages ; 12.5 x 19 cm. ISBN : 978-2-13-054903-1 Langues : Français ( fre) Résumé : | « Michel Meyer n’écrit pas seulement une histoire du théâtre, mais une histoire de notre civilisation. Si la scène est bien ce lieu où une société s’observe et se réfléchit, il y a des époques sans la moindre remise en question, donc des époques sans théâtre, et des époques d’intense questionnement, donc des époques de grand théâtre. Le théâtre serait le fruit des temps qui voient l’histoire s’accélérer et les repères s’effacer… Cet ouvrage vous donnera des angles nouveaux, des envies de sorties, de lectures, de découvertes et de redécouvertes. » (Éric-Emmanuel Schmitt)
*
Honorant l’illustre héritage de Bergson et de Freud, Michel Meyer réinterroge les sources du comique, compris non comme l’endroit du tragique, mais bien plutôt comme un genre littéraire à part entière. Se gardant de l’écueil de l’érudition encyclopédique, l’auteur appréhende l’évolution du théâtre en termes d’identité ou d’identification (substituabilité), et de différence ou de mise à distance. Guidé par une exigence de rationalité et une conception de la philosophie comme, selon sa formule, « théorie du questionnement et des problèmes », il met en œuvre une nouvelle grille de lecture, celle de la problématologie, et considère l’histoire du théâtre comme un « affaiblissement du refoulement problématologique », en ce lieu privilégié des « accélérations de l’histoire », ce miroir social et civilisationnel que la scène incarne. Dans la première partie « Esthétique de la représentation », il revient sur les dénominations génériques de « drame », « farce », « tragédie », « comédie », etc., sur leur pertinence et leur transgression, ainsi que sur la spécificité du rire conçu comme une énigme, ce phénomène proprement humain, ainsi que sur ses présupposés ou sur la valeur esthétique qui peut être la sienne. Puis, il associe à ces grandes questions fondamentales une réflexion transhistorique intitulée « Structures et ruptures : les grandes étapes de l’histoire du théâtre ». Dans cette partie, il revient sur les grands mouvements et tournants du théâtre, du théâtre grec à celui de la modernité, en passant par la révolution qu’opère la Renaissance ou l’évolution de la comédie, de Shakespeare à Beaumarchais et de Molière à Lessing. De siècle en siècle et d’une esthétique à l’autre, c’est au scalpel qu’il analyse les époques et les transformations qu’elles engendrent. Dans ce brillant ouvrage, qui n’est ni un recueil d’anecdotes ni un traité doctrinaire, pour reprendre les termes d’Eric-Emmanuel Schmitt, Michel Meyer allie la profondeur de l’analyse philosophique à la technicité du littéraire et déploie ses commentaires sur de larges et abondants exemples tirés de pièces de théâtre, associant ainsi précision et souci d’exhaustivité. Une réflexion riche sur deux données fondamentales du théâtre qui s’adresse tout aussi bien à l’étudiant de lettres qu’à tous les amateurs de théâtre désireux d’enrichir leur expérience et leurs connaissances par une lecture éclairée, détaillée et problématisée. | Note de contenu : | Première partie : ESTHÉTIQUE DE LA REPRÉSENTATION
1 -- La naissance de la tragédie et de la comédie 2 -- L'énigme du rire
Deuxième partie : STRUCTURES ET RUPTURES, les grandes étapes de l'histoire du théâtre
1 -- Le théâtre grec, vengeance des dieux, folie des hommes 2 -- Le comique et le grotesque comme dominantes du théâtre de la fin de l'Antiquité au Moyen Âge 3 -- La révolution théâtrale de la Renaissance 4 -- Des incertitudes de la différence aux illusions qu'elle engendre, Shakespeare, le théâtre espagnol, le théâtre classique 5 -- Les grands traits de la comédie de Shakespeare à Beaumarchais, de Molière à Lessing 6 -- Du drame romantique au drame réaliste et symboliste, de Hugo à Ibsen, de Kleist à Strindberg et Tchékhov 7 -- Le théâtre de la modernité, les mots sans les choses et les choses sans les mots
Conclusion : Pour une petite philosophie de l'Histoire |
| |