Titre : | Aristote ou le vampire du théâtre occidental | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Florence Dupont, Auteur | Editeur : | Paris : Editions Flammarion | Année de publication : | 2017 | Collection : | Etrange étranger (Aubier) | Importance : | 320 pages | Format : | 136 x 220 mm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7007-0046-6 | Prix : | 22,40€ | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | essais théâtre | Résumé : | Ce livre voudrait libérer les scènes et les esprits. Libérer le théâtre occidental, qu’Aristote vampirise depuis près de 2 500 ans. En son temps, la Poétique fut une machine de guerre contre le théâtre traditionnel. Aristote inventait un théâtre littéraire, élitiste, austère, sans corps ni musique ni dieu : un théâtre de lecteurs. L’idéologie aristotélicienne est plus que jamais présente dans notre théâtre contemporain – souvenons-nous du festival d’Avignon 2005 et des polémiques autour d’Olivier Py et Jan Fabre. Cette idéologie est partout : dans le texte sacralisé, «tout le texte, rien que le texte», dans le récit, surnommé «fable» depuis Brecht, et placé au centre de tout, dans la mise en scène elle-même et la dramaturgie, inventions pourtant récentes. Ainsi, public, metteur en scène et dramaturge se trouvent aujourd’hui réduits à n’être plus que les lecteurs d’une histoire. Aristote a déthéâtralisé, désenchanté le théâtre. Libérer la scène contemporaine, c’est redécouvrir les théâtres ritualisés, ludiques, musicaux. L’aristotélisme moderne a commencé à s’installer avec Goldoni et le siècle des Lumières, au cri de «Dehors les Bouffons !». Ce livre voudrait contribuer au retour des bouffons. |
Aristote ou le vampire du théâtre occidental [texte imprimé] / Florence Dupont, Auteur . - Editions Flammarion, 2017 . - 320 pages ; 136 x 220 mm. - ( Etrange étranger (Aubier)) . ISBN : 978-2-7007-0046-6 : 22,40€ Langues : Français ( fre) Mots-clés : | essais théâtre | Résumé : | Ce livre voudrait libérer les scènes et les esprits. Libérer le théâtre occidental, qu’Aristote vampirise depuis près de 2 500 ans. En son temps, la Poétique fut une machine de guerre contre le théâtre traditionnel. Aristote inventait un théâtre littéraire, élitiste, austère, sans corps ni musique ni dieu : un théâtre de lecteurs. L’idéologie aristotélicienne est plus que jamais présente dans notre théâtre contemporain – souvenons-nous du festival d’Avignon 2005 et des polémiques autour d’Olivier Py et Jan Fabre. Cette idéologie est partout : dans le texte sacralisé, «tout le texte, rien que le texte», dans le récit, surnommé «fable» depuis Brecht, et placé au centre de tout, dans la mise en scène elle-même et la dramaturgie, inventions pourtant récentes. Ainsi, public, metteur en scène et dramaturge se trouvent aujourd’hui réduits à n’être plus que les lecteurs d’une histoire. Aristote a déthéâtralisé, désenchanté le théâtre. Libérer la scène contemporaine, c’est redécouvrir les théâtres ritualisés, ludiques, musicaux. L’aristotélisme moderne a commencé à s’installer avec Goldoni et le siècle des Lumières, au cri de «Dehors les Bouffons !». Ce livre voudrait contribuer au retour des bouffons. |
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